Peau : notre plus cher habit
L’habit ne fait pas toujours le moine, dit le proverbe. Mais la peau – notre vêtement naturel – fait toujours l’homme ou la femme, car son aspect trahit à la fois notre personnalité et notre état de santé. Si quelqu’un ne se sent pas bien « dans sa peau », selon l’expression consacrée, son malaise apparaît aussitôt à la surface de son être.
De même, le moindre petit bouton peut souvent être interprété comme le symptôme d’un trouble concernant un organe caché au plus profond de notre corps. Voilà qui justifie l’attention que nous devons porter à notre enveloppe corporelle.
Un tissu complexe, qu’il faut apprendre à connaître, avec autant de soins que ceux que l’on porte à une étoffe précieuse. Il comporte trois couches, d’abord la plus profonde formée de cellules grasses, l’hypoderme qui joue le rôle de « doublure » nous isolant des chocs et des variations de température. Juste au-dessus, se situe le derme, en quelque sorte la trame de la peau, dont les cellules sont protégées par une substance appelée collagène. C’est dans le derme que se développe la vie active de la peau : la circulation sanguine, les nerfs récepteurs de notre sens du toucher et des variations de température, les glandes qui sécrètent la sueur, les glandes qui produisent le sébum, cette substance qui graisse les poils et la racine des poils eux-mêmes. Enfin, la couche la plus superficielle, l’épiderme, nourri par le derme, assure, comme un vernis, les qualités imperméables de la peau. C’est évidemment la plus exposée aux agressions : traumatismes, brûlures, sécheresse, rayonnement solaire. C’est aussi dans l’épiderme que s’opère la synthèse de la mélanine, cette substance qui détermine la couleur de la peau et qui filtre les rayons ultra-violets. Certes, la peau est un tissu résistant, 114 mais il faut veiller à lui accorder un minimum d’entretien,
Pour préserver noire sailli“, el aussi pour sauvegarder notre apparence Bien être et coquetterie sont, là encore, tout a l’ait complémentaire.