Obésité : dès l'enfance
Les parent ont tort de croire que si leur petite fille est un peu grassouillette, c’est un signe de « bonne santé ». Et que si leur jeune garçon est plutôt lourd, c’est parce qu’il est « costaud ». C’est le plus souvent à la puberté que s’installent les obésités qu’il faut ensuite combattre à l’âge adulte… trop tard. Mieux vaut donc intervenir le plus tôt possible.
Chez les adolescents, l’obésité est définie par un écart de 20 % par rapport au poids idéal . Elle est parfois provoquée par l’habitude de grignoter des friandises tout au long de la journée et par une certaine inactivité pouvant aller jusqu’à l’apathie. Elle s’accompagne de troubles du sommeil et de difficultés scolaires. Cette obésité est souvent le signe de problèmes psychologiques. Selon certains spécialistes, elle servirait de rempart protecteur contre les agressions du monde extérieur. Elle pourrait aussi combler une sensation de vide ou de solitude. Elle est souvent liée à l’apparition des pulsions sexuelles.
Dans tous les cas, la consultation d’un médecin s’impose (l.ms les plus brefs délais, sans perdre de vue que le rôle de la famille est essentiel pour le succès du traitement. Les parents doivent parfois lutter contre leurs propres instincts. Prenant au pied de la lettre son rôle de « nourricière», la mère a souvent tendance à gaver son bébé pour lui manifester son amour. Résultat, devenu adolescent, et moins
proche de sa mère, l’enfant sera tenté de compenser ses complexes par la boulimie. Il convient donc d’admettre que l’on n’est pas moins aimant à l’égard de son rejeton si l’on surveille attentivement son poids