Nutrition : Obésité
Reconnue depuis 1997 comme maladie par l’OMS, l’obésité est une pathologie chronique caractérisée par une liypertrophie de la masse adipeuse, associée ou non a une multiplication des adipocytes (cellules du tissu adipeux) et un indice de masse corporelle (imc) supérieur a 30. Elle est diagnostiquée selon un indice d’évaluation: I’lMC. Elle est modérée (obésité de type I) si 1’IMC est compris entre 30 et 34,5 kg/m2, sévère (type II) avec un IMC entre 35 et 39,5 kg/m2 ou massive (type III) avec un imc supérieur a 40 kg/m2.
Ce trouble de la composition corporelle touche 14,5 % lies adultes, 3 % des 3-17 ans, et sa prévalence ne diffère pas selon le sexe. Selon l’étiologie de la maladie, l’obésité peut avoir de multiples causes : l’hyperphagie, la sédentarité, des troubles endocriniens, troubles du sommeil ou iatrogènes (contraception, neuroleptique, antidépresseur, antiépileptique)… Parmi ces causes, on distingue trois familles de facteurs : génétiques, psychiques et environnementaux. C’est l’interaction de ces facteurs qui peut (ou pas) engendrer l’obésité. Les généticiens, qui considèrent l ’obésité comme une « maladie du cerveau », ont ainsi identifié pas moins de vingt gènes qui, sous l’action de facteurs environnementaux et psychologiques, pourraient, en s’exprimant (ou non), muter et provoquer l’inflammation des cellules de l’hypophyse. Par exemple, une cause génétique peut provoquer l’inflammation du récepteur a l’hormone de la satiété (la leptine) entrainant alors son inefficacité. Ce trouble du métabolisme des lipides se traduit par un dérèglement du message de la faim faute d’avoir sensation d’arriver à satiété, le malade continue de manger
Une fois provoquée, 1’obésité se traduit par un excès do réserve énergétique stockée dans le tissu adipeux. De Fait, celui-ci est constitue de cellules qui contiennent des triglycérides (TG). Le taux sanguin de tg augmente en fonction des apports alimentaires et fait gonfler l’adipocyte, lequcl se charge de lipides : c’est la première phase, dite hyper trophique, de 1’obésité. Au cours de la deuxième, la phase hyperplasique : la cellule adipeuse atteint son volume critique et une nouvelle cellule, se forme afin d’accroitre la capacité de stockage. La troisième phase, dite mixte, combine les deux. En cas d’amaigrissement, le volume des adipocytes diminue, mais pas leur nombre.
L’obésité est associée a des comorbidites (maladies associées) varices : troubles métaboliques, diabète do type 2 (diabète gras), troubles cardiovasculaires, reflux gastro-cesophagiens, dyspnée (troubles respiratoires), stérilité, calculs biliaires, troubles psychiques (la dépression par exemple) et autres troubles des conduites alimentaires (Eating disorder).
Longtemps, on a stigmatise les obeses, en les accusant de manquer de volonté : «II n’y a qu’a moins manger, faire plus de sport. » ! Aujourd’hui, 1’obésité est reconnue comme une pathologie complexe, qui allie facteurs psychiques et physiologiques. II existe autant de sortes d’obésités que de patients qui en sont atteints.