Nutrition enterale
Les conséquences nefastes de la malnutrition chez le patient hospitalisé sont connues depuis longtemps. On estime que la fréquence de dénutrition protéino-calorique à l’hôpital oxilie «s:re 20 et 60 % des malades, dont la moitié environ neceseite,
apport nutritionnel oral, entéral ou parentéral. Ces deux ier-.ières modalités techniques de nutrition constituent la NUTRITION ARTIFICIELLE, dont l’essor a été considérable depuis 1950, en garticulier en soins intensifs après la mise au peint des Kcchniques de survie immédiate que sont l’assistance cardio- circulatoire, respiratoire et renale.
Ealnutrition protéino-calorique résulte d’une alimentation wale insuffisante (anorexie) Impossible (trouble de conscience, •isracle des voies aéro-digestives supérieures} ou inefficace aldigestion, malabsorption) alors que simultanément, les besoins peergétiques et azotés sont accrus par la maladie causale. MM conséquences naturelles de cette association paradoxale, nan et hypercotabolisœe, accroissent la morbidité, la résistance KZ traitements spécifiques, la durée et le coût d’hospitalisation, » en définitive la fréquence d’une issue fatale.
Définition
C’est uns technique d’alimentation artificielle utilisant voie physiologique la voie digestive et assurant des apports ciéino-caloriques importants pour 1e patient dénutri qui ne s’alimenter suffisamment par voie orale.
Cette technique se distingue par sa simplicité son ¿nocuité, sa bonne tolérance, et enfin par son caractère physiologique et économique.
Sonde et vois d’administration
Les sondes
- Les sondes en golyvinyle
Elles restent rigides , mêsie dans les faibles calibres (pédiatriques) .
Les sondes en silicone
disponibles en tout diamètre, de longueur variable (90, 105 , 120 cm), adaptées ou 1 le# d’instillation gastrique, duodénele ou jejunale, elles sont souples, atraumatlques œultiperforées à leur extrémité et en général lestées au msrcure ou Tungstène 3/ Les sondes en golyurethane possèdent les sèmes caractéristiques, mais auraient l’avantage d’être moins traumatiques à long terme que le silicone.
Les vois d’administration
- Voie nasogastrique
simple, les repères externes sont la distance pointe du nez- ombilic .
Le maintien de la sonde an place est assuré par une fixation enmoustache sur la lèvre supérieure et non sur le nez pour éviter les ulcérations. Un. contrôle radiologique de la position de la sonde, avec opacification lorsqu’elle n’est pas radio-opaque es: nécessaire.
- Gastrostomie et jejunostomie
En présence d’intolérance ou d’impossibilité (obstacle) de reco’Aa-ir è la voie nasogastrique, on fait appel à la gastrœtoe- ou la .nos tomie qui sont réalisées milieu chirurgical et destinées à assurer une alimentation prolongée vole définitif . Il est nécessaire de vérifier radiologiquement la position intra- luœinale de la sonde avant de commencer l’alimentation.