Nutrition : Détox/jeûne
Dans la presse féminine, on parle de « Détox », ou do « cure de détox ». Cette appellation très marketing correspond ni plus ni moins a un jeune. Celui-ci, à la différence de la phase de jeûne, dure plus de 12 heures. Et, bien sur, il est volontaire…
Ainsi, la détox consiste a se priver de nourriture pour « désintoxiquer » l’organisme, autrement dit le « purifier» de toutes toxines. La cure peut durer de deux jours à trois semaines. Ce cadre ultra restrictif, souvent connote de façon religieuse, spirituelle ou purificatrice, se pratique de différentes façons :
- le jeune total, ou diète hydrique, revient à consommer exclusivement des liquides (bouillon);
- le jeune partiel, ou monodiète, impose la consommation exclusive d’un aliment d’origine végétale. Certains ils pratiquent en cure, d’autres seulement un ou deux jours par semaine, pour « compenser les toxines accumulées », II est parfois suivi pendant des années.
Ces restrictions extrêmes sont carencées, entre autres, en sel, en vitamines C (si l’aliment est cuit), B12, A, I), E et K, en protéines, en lipides (qui incluent les acides gras essentiels) et en calcium. L’apport excessif en fibres provoque un effet laxatif et diurétique : l’individu perd It’ poids de l’eau corporelle et modifie son transit intestinal.
Strict ou partiel, le jeune peut procurer un sentiment de force et de dynamisme, ainsi qu’une sensation de bien-être. Ce paradoxe vient d’une biosynthèse de sérotonine, un neurotransmetteur régulateur de l’humeur, d’émotivité et de sommeil. Toutefois, le jeune augmente les risques do troubles de la cicatrisation, de déminéralisation osseuse el dentaire. Et, en fonction de la durée et du type de jeune. In privation de nourriture peut également provoquer une perte d’énergie, de l’irritabilité, la perte de cheveux, une atrophique des fibres musculaires cardiaques, de la tachylalie des troubles immunologiques, etc.
L’organisme qui jeune adopte un mode de survie. Afin de pallier les besoins de substrats énergétiques permanents, il a recours à des adaptations métaboliques importantes. Pour maintenir les fonctions cérébrales, il régule la glycémie soit la production de glucose par le métabolisme des acides amines Ces demies sont récupères par la fonte de la masse musculaire plus ou moins importante : le corps « s’auto-bouffe » pour récupérer de quoi maintenir les fonctions vitales. Son besoin nutritionnel de survie diminue, ce qui provoque du même coup la diminution de ses besoins énergétiques (calories).
Des la fin du jeune, les individus se réalimentent de la même façon qu’avant leur restriction alimentaire, sans tenir compte de la baisse de besoins caloriques de leur organisme. C’est la raison pour laquelle ceux qui pratiquent certains régimes amaigrissants sont condamnes à reprendre leur poids perdu a plus ou moins brève échéance.