Manifestations endocriniennes des adénomes hypophysaires
_Les adénomes hypophysaires peuvent être :
– monosecrétgnts, développés à partir d’une seule lignée cellulaire : adénomes à PRL ,GH, FSH/LH/ ACTH TSH, sous unités ,
– mixtés ; GH/PRL surtout, plus rarement GH/TSH, F5H/LHPRL
– non secrétant apparemment
Sécrétant ou non sécrétant, ils peuvent lorsqu’ils sont volumineux, détruire les cellules -. pophysaires saines avoisinantes et entraîner une insuffisance antehypophysaire plus ou moins complète.
Prolactinomes
Les signes d’appel cliniques peuvent être :
– des signes endocriniens : spanioménorrhée, galactorrhée, aménorrhée, stérilité, frigidité, impuissance
– des signes tumoraux en cas de macroadénomes
Un diagnostic est fait par le dosage de prolactine dont le taux est corréié à la taille de l’adénome :
Un taux supérieur à 200 ng/ml (6000 pU/ml) indique la présence d’adénome à prolactine.
Adénomes somatotropes à GH
IIs sont responsables d’une = acromégalie dont le diagnostic est suspecté devant les transformations morphologiques, est confirmé par les dosages hormonaux.
Adénomes corticotropes à ACTH
Ils sont responsables d’un hypercorticisme. Les syndromes de Cushing liés à un adénome corticotrope portent le nom de maladie de Cushing.
Devant un syndrome de Cushing, le diagnostic d’adénome corticotrope est porté par :
– les tests endocriniens :
• ACTH modérément élevée
• Freinage possible par le freinage fort à la dexamethasone
• Réponse explosive aux tests de stimulation hypophysaire (metopirone, CRH)
– l’imagerie hypophysaire (IRM)
Il s’agit habitueiement de microadénomes parfois très petits échappant aux techniques radiologiques et posent alors des problèmes de diagnostic avec les sécrétions ectopiques ACTH.
adénomes gonadotropes (FSH, LH ou FSH/LH)
Iis sont pauci symptomatiques. Ces adénomes se révèlent tardivement par des signes d’expansion tumorale, d’insuffisance hypophysaire ou une hyperprolactinémie de déconnexion.
Ils peuvent être suspectés devant une élévation de FSH/LH mais le diagnostic est souvent fait pa- l’analyse immuno-histochimique de la tumeur montrant une prolifération de cellule sécrétant FSH, LH sous unités pFSH ou LH, sous unitésa »,
adenomes thyreotropes
Ils sont très rares, responsables d’une hyperthyroïdie banale avec goitre diffus sans ophtalmopathie.
Leur diagnostic doit être évoqué devant un tableau d’hyperthyroïdie avec élévation des hormones thyroïdiennes contrastant avec un taux de TSH élevé oçfanormalement normal. L’imagerie en permet le diagnostic.
Les adénomes non sécrétants
Ils représentent le des adénomes hypophysaires. Ils sont pauci symptomatiques, ils se révèlent tardivement par une tumeur volumineuse entraînant des signes de compression. Ils sont cliniquement non parlants et non fonctionnels mais à l’immuno histochimie on met en évidence ae anomalies de sécrétion de FSH ou LH ou TSH ou sous unité ex sans traduction hormonale.
l’insuffisance hypophysaire
Il s’agit de complications de macroadénomes .