l'IRM : La résonance magnétique
Les appareillages d’IRM (imagerie par résonance magnétique) sont d’apparition récente en France, mais leur intérêt diagnostique n’est plus à démontrer. Si le scanner étudie les différences de densité aux rayons X des divers tissus, l’IRM mesure les différences de contenu en eau dans les tissus. L’appareil d’IRM produit un champ électromagnétique 60 000 fois supérieur au champ magnétique terrestre. Ce faisant, il «oriente» les protons des molécules d’eau qui, en reprenant leur emplacement naturelle après interruption du champ magnétique, émettent des signaux radio électriques, captés par l’ordinateur de la machine et transformés- en images.Ici encore, les images obtenues sont celles de coupes du corps humain. Mais il est possible, à partir de plusieurs coupes, d’observer des images en trois dimensions.
En outre, la précision des images est bien plus grande qu’avec le scanner, puisque sur une image IRM du cerveau, on peut différencier la substance blanche de la substance grise ! Comme le scanner, l’IRM est un examen très utile au diagnostic des tumeurs ; mais elle est beaucoup plus performante que celui-ci pour étudier le système nerveux (cerveau, moelle épinière). Elle ne présente pas les inconvénients des rayons X : aucun rayonnement n’est émis vers le patient, il n’est pas non plus nécessaire d’utiliser des produits de contraste injectables. En revanche, il s’agit d’un examen assez long, et qui peut être assez pénible, puisqu’il nécessite de séjourner dans un tuyau de 60 centimètres de diamètre sur 2 mètres de long !