L'homosexualité
Le choix sexuel peut se fixer sur les camarades du même sexe.
Il est pourtant difficile, que l’on soit garçon ou fille, de se découvrir homosexuel. On se sent différent, on a normal. D’où l’impossibilité, l’impression de n’être pas en raison de la honte, de se confier, d’en parler et encore plus de trouver des amis dans le même cas.
Cependant, de nos jours, des modèles existent, et l’homosexualité est beaucoup plus facile ment vécue qu’il y a une génération, car elle est plus tolérée par la société.
Les parents d’un adolescent homosexuel doivent rester à l’écoute sans s’immiscer dans ce choix. Une attitude négative de leur part serait tout aussi inutile que nuisible.
En effet, soit il s’agit d’un fait définitif, et dans ce cas rien ni personne ne pourra y changer quoi que ce soit, soit l’homosexualité de l’adolescent est passagère, et il s’agit d’une simple expérience qui précède l’hétérosexualité. Il est d’ailleurs prouvé qu’une intervention des parents, surtout si elle est de caractère autoritaire, n’a pour effet que de provoquer la rupture de l’adolescent avec son milieu familial.
L’adolescent se trouve dans une phase malléable de sa sexualité, durant laquelle ses attirances sont souvent ambivalentes, aussi bien hétérosexuelles qu’homosexuelles ou auto-sexuelles. Elles ne s’affirmeront que plus tard. Une homosexualité adolescente ne conduit pas forcément à l’homosexualité adulte ; elle ne peut avoir que des conséquences positives, car c’est un facteur d’équilibre que d’avoir éprouvé sans honte une attirance pour des personnes de son sexe.
Si l’homosexualité s’avère la véritable orientation sexuelle de l’adolescent devenu adulte, il lui est aujourd’hui possible de la vivre et de s’y épanouir. L’amour est le plus fort garant de la liberté, à laquelle, hélas, le carcan moral se heurte encore parfois. Dans un cas comme dans l’autre, nous n’insisterons jamais assez sur le problème que pose le SIDA. Les jeunes ont trop souvent le tort de croire que cette terrible maladie ne touche que les adultes. Les conséquences de cette naïveté sont dramatiques : les jeunes de moins de 20 ans sont de plus en plus touchés par le virus.