L'escalier à la force du mollet
On n’oserait plus dire, aujourd’hui, que la paresse est « la mère de tous les vices ». Pourtant, il est scientifiquement prouvé qu’elle est responsable de la dégradation de notre condition physique. Plusieurs études ont démontré que les personnes qui montent à pied plus de cinq étages par jour, ont 25 % moins de risques d’être victimes d’une crise cardiaque que les paresseux qui prennent systématiquement l’ascenseur ou l’escalier mécanique.
Or, dans l’architecture contemporaine des grandes villes, l’escalier n’est plus guère utilisé que comme issue de secours. Résultat, aux États-Unis, certains centres d’entraînement physique se sont équipés – à prix d’or – de faux escaliers qui ne mènent nulle part. Ils n’ont d’autre fonction que de permettre aux esclaves-de l’ascenseur de redécouvrir les bienfaits des marches, montées une à une, jusqu’à l’essoufflement.
Plutôt que d’en arriver à ces solutions absurdes, mieux vaut s’habituer à monter à pied jusqu’au bureau, à l’atelier, ou à son appartement. L’escalier c’est bon pour les mollets, et aussi pour le cœur… Dans les limites de 4 ou 5 étages, et avant 60 ans. Au-delà, ça devient vraiment trop fatiguant.