Les vitamines
La consommation de la plupart des vitamines diminue car la ration iii’l’.île diminue et les aliments sont plus purifiés. Les besoins en vitamines Mil clé fixés avec de confortables coefficients de sécurité. De la Mvimposition de ces deux phénomènes apports diminués, apports iinscillés élevés — résulte qu’une partie de la population se trouve lient iquement en état d’hypovitaminose. Ceci est un problème de Mipulation ; à l’échelle individuelle le médecin devra savoir, par interrogatoire alimentaire, qu’une carence est possible, par les signes liiiii|iics, qu’elle est probable, par les explorations biologiques, qu’elle est i il,une.
I e plus souvent, il s’agit de déficiences plutôt que de réelles carences. [ i ». elais de déficit modéré sont impliqués comme facteurs de risque dans lii MM venue de nombreuses pathologies.
On traitera dans ce chapitre de la structure des vitamines, de leur luiiieipaux rôles physiologiques et aussi des principaux signes de carence.
La teneur en vitamines des aliments est traitée avec ceux-ci, dans la liiiisicme partie de cet ouvrage.
Vitamines hydrosolubles et besoins
Vitamine B1 ou thiamine
La thiamine est nécessaire au métabolisme des hydrates de carbone.
A l’abri de la lumière et de l’humidité, les sels de thiamine sont relativement stables à l’oxygène de l’air et même à la chaleur, mais ils sont sensibles à l’irradiation par les ultraviolets. En outre, la thiamine est stable en solution acide (pH 4) alors qu’il se produit une dégradation en solution neutre ou alcaline.
Sources des vitamine B1 ou thiamine
Les sources principales de thiamine sont les céréales, les légumineuses et les levures. Dans les céréales, la thiamine se trouve surtout dans le germe et le son. Les céréales à haute teneur en thiamine sont actuellement sélectionnées. La vitamine se rencontre dans toutes les légumineuses (petits pois, haricots, lentilles). On la rencontre en petites quantités dans la viande et le lait.
Une thiaminase (thermosensible) est contenue dans la chair de poisson. Elle peut, quand le poisson est consommé cru, ctre source de carence.
Dans les pays anglo-saxons, il existe des préparations céréalières enrichies
La thiamine est une des vitamines les plus sensibles à l’action de la chaleur en milieu humide. La cuisson en diminue la teneur dans des proportions variant entre 10 e( 40 % selon l’aliment et la durée, en partie par l’élimination de l’eau de cuisson.
Besoins en vitamine B1 ou thiamine
La quantité quotidienne de thiamine nécessaire est fonction du poids corporel, de l’intensité du métabolisme, du niveau d’activité physique et de la composition de la ration alimentaire. Elle est en moyenne de 0,33 mg/ I 000 kcal. Cependant, afin d’assurer une marge de sécurité (surtout en cas d’apport glucidique élevé), elle a été fixée de 1,3 à 1,5 mg/j chez l’adulte, à 1,8 mg/jr chez la femme enceinte.
Rôle métabolique
Sous sa forme d’ester pyrophosphorique (cocarboxylase), la vitamine B, intervient dans plusieurs réactions essentielles du métabolisme des hydrates de carbone, en particulier dans la décarboxylation des acides pyruvique et alpha-cétonique, et dans la métabolisation du glucose par la voie des pentoses.
Absorption
Par voie intramusculaire, la résorption thiaminique est rapide et complète.
Par voie orale, elle est partielle : 8 à 15 mg de thiamine/j., au maximum, pour une administration de 40 mg/j.
La thiamine est absorbée par l’intestin grêle proximal et surtout par le duodénum. Cela explique que la thiamine produite par la flore microbienne intestinale n’est que très faiblement absorbée. L’absorption se fait d’une façon à la fois passive et active.
Stokage
On trouve la thiamine dans tous les tissus, mais à concentration plus importante dans le foie, le cerveau, les reins et le cœur. Les réserves tissulaires ne sont jamais importantes ; elles sont sous la dépendance d’un apport alimentaire quotidien.
— 1 mg de thiamine/24 h est complètement dégradé par les tissus. Si l’apport ne dépasse pas 1 mg, on ne retrouve dans les urines que des traces de thiamine.
— Lorsque l’absorption thiaminique excède les besoins métaboliques de quelques mg, on retrouve dans les urines de la pyrimidine. La pyrimidine provient de la dégradation de la molécule de thiamine.
— Par contre, lorsque l’absorption thiaminique est très augmentée, l’excès se retrouve dans les urines, indiquant que la capacité des tissus à scinder la thiamine en pyrimidine est saturée.
— La demi-vie de la thiamine est d’une dizaine de jours.
Vidéo : Les vitamines
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Les vitamines
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