Les types hormonaux : L'hypothyroïdienne
Vous ne sécrétez pas assez d’hormones thyroïdiennes.
Tous les échanges sont ralentis, tout l’organisme semble avoir perdu sa souplesse et sa vivacité.
Cela donne:
- une frilosité, une grande sensibilité au froid, d’où fatigue générale et fatigabilité. Température basse;
- une peau bouffie, infiltrée, froide. Des paupières gonflées le matin. Comme tous les tissus sont infiltrés, une grosse langue, une voix rauque, l’ouïe diminuée: le changement de voix apparaît d’abord au téléphone, elle devient plus lente, monotone, sourde. Les traits épaississent;
- des doigts boudinés (on ne peut plus retirer ses bagues); la nuit, des fourmillements. Les doigts perdent leur adresse pour les mouvements fins, on fait des fautes de frappe à la machine, des fausses notes au piano;
- une peau épaisse, sèche et rugueuse, surtout aux mains et aux aisselles, par manque de sueur et de sébum. D’où, également, des cheveux secs et cassants, qui perdent leur souplesse et tombent; des poils rares, la queue du sourcil clairsemée; une fragilité des ongles, qui deviennent cassants; des lèvres et des pommettes bien colorées, qui tranchent sur une pâleur générale;
- des raideurs, des crampes, traduisant le durcissement des muscles;
- un regard peu expressif;
- une activité physique et intellectuelle ralentie, des gestes lents, une parole lente et empâtée aussi. On se désintéresse parfois de son entourage; on se sent apathique, somnolente mais, si l’idéation est lente, l’intelligence reste intacte;
- un ralentissement du rythme cardiaque (le cœur est infiltré).Tendance à l’artériosclérose et, plus tard, à l’angine de poitrine;
- des règles plus longues et abondantes, ou absentes, mais toujours perturbées. La ménopause se passera sans bouffées de chaleur;
- de l’anémie, avec pâleur particulière tirant sur le jaune;
- une constipation;
- un appétit réduit ou maintenu (mais le poids augmente du fait de l’infiltration graisseuse due aux diminutions des combustions au niveau de toutes les cellules de l’organisme).
Il existe donc une obésité glandulaire vraie, moins répandue qu’il n’est coutume de le croire, mais non exceptionnelle.