Les signes tumoraux
L’extension supérieure est la plus fréquente : la compression du chiasma optique avec atteinte hypothalamique. Les extensions latérales vers le sinus caverneux et vers le bas vers le sinus sphénoïdal.
Les céphalées
symptôme prédominant. Variable typiquement frontal, rétro-orbitaire, bitemporal, existe surtout e cas de macroadénome s’améliorant au cours de la journée.
Les autres signes tumoraux
Etude hormonale
Etudier les fonctions hypophysaires pour déterminer
– le type de sécrétion d’hormones
– et l’existence d’un déficit de sécrétion d’une autre hormone , il faut tenir compte dans l’exploration :
interprétation des taux des hormones hypophysaires par rapport aux hormones des glandes cibles
– mode de pulsatile de sécrétion des hormones hypophysaires
En général, l’exploration doit tenir compte de l’histoire clinique et de l’examen physique pour orienter l’exploration
Manifestations radiologiques
l’IRM est l’examen de choix, parfois complétée par un scanner lorsqu’on souhaite mieux analyser ;es structures osseuses.
1- L’IRM normale de l’hypophyse montre :
– un diamètre hypophysaire inférieur à 9 mm
– une situation de la glande strictement intra sellaire
– une prise homogène de contraste après injection de gadolinium un plancher sellaire régulier, sans effraction osseuse (mieux visible au scanner)
– une tige pituitaire fine et strictement médiane de face (coupes coronales),
– la post hypophyse, chargée en cellules lilpidiques, se visualisé par un hypersignal en arrière de l’antéhypophyse sur les clichés de profil
2- un microadénome hypophysaire (inférieur à 10 mm) se traduit : par des signes directs : visibilité_de l’adénome, ne se réhaussant pas après injection de gadolinium alors que l’hypopfrÿië saine prend le contraste ;
– par des signes indirects :
bombement vers le haut du diaphragmsaBàire du côté de la lésion o déviation de la tige pituitaire du côté/opposé à la lésion incurvasion vers le bas érosion du ptencher sellaire du côté de la lésion
3- un macroadénome hypophysaire se traduit par une tumeur supérieure à 10 mm (par défintion), plus ou moins régulière et homogène. Il faut particulièrement analyser ses rapports : en haut avec le chiasma optique
– de chaque côté avec les sinus caverneux, la carotide intra caverneuse
– en bas avec le sinus sphénoïdal : la tumeur peut détruire le plancher sellaire et faire irruption dans le sinus
Au total : syndrome tumoral + syndrome endocrinien, l’évaluation a pour but de :
1- déterminer l’hypersécrétion hormonale
2- déterminer la présence d’un déficit de sécrétion nécessitant un traitement substitutif
3- présence d’anomalies visuelles et d’extension tumorale