Les méthodes de relaxation semblent toutes efficaces !
Les méthodes de relaxation
Gilbert a appris à connaître son rythme physiologique :
« Quand je suis en période de tension intense, explique Gilbert, j’ai besoin de beaucoup dormir. Pourtant, en temps normal, je suis petit dormeur. Ce qui m’aide énormément, c’est une mini sieste de 20-25 minutes environ après le repas de midi. J’ai l’impression que cela me relaxe et que cela me remet les idées en place. C’est une sorte d’hygiène de vie qui me permet de tenir dans les moments difficiles. A plusieurs reprises, j’ai parfois voulu passer outre ce besoin de sommeil, et le résultat a été catastrophique. Je n’étais plus opérationnel et je ressentais une tension nerveuse abominable. J’ai même vu mon médecin qui m’a trouvé 17 de tension. Maintenant que je me connais, je m’écoute sinon je crois que je me rendrais malade. »
Pour récupérer nous disposons de nombreux moyens et il est essentiel d’en avoir bien conscience pour récupérer au mieux. Voici 7 de ces moyens :
— le sommeil : regarder trop tard la télé ou passer la nuit sur son ordinateur sera tôt ou tard préjudiciable ;
— l’alimentation : elle doit être équilibrée;
— l’exercice physique : quand on est fatigué, il faut faire de l’exercice physique! C’est la sédentarité qui épuise…;
— l’humour, le rire;
— les détentes : il faut les programmer sous peine de toujours les négliger;
— les satisfactions psychiques : se faire plaisir est essentiel ;
— les contacts sociaux : inversement l’isolement a un effet négatif.
Pour progresser, il faut donc apprendre à bien se connaître et s’entraîner. Pour vous mettre mentalement dans cette optique, considérez-vous comme un sportif dont l’exploit serait de réussir sa vie! C’est l’exploit le plus intéressant qui soit!
Bien dormir, bien se nourrir, faire de l’exercice physique, rire, se détendre, se faire plaisir, aller vers les autres sont les meilleurs moyens de récupérer du stress.
Prenons l’exemple de l’exercice physique. C’est un des meilleurs traitements du stress, de l’anxiété et même de la dépression. Et il a aussi un effet préventif!
En effet, il a été démontré que plus une personne pratique de l’exercice physique, moins elle risque de connaître des moments dépressifs plus son niveau d’anxiété est bas, plus son sentiment de bien-être est important, et plus son humeur est positive. Dans cette étude, les bienfaits du sport sont totalement indépendants du niveau socio-économique ou de l’état de santé et ils sont bien présents quels que soient le sexe et l’âge de la personne concernée. L’un de nous a connu un homme d’une trentaine d’années qui lui a dit un jour : « Moi, je n aurai jamais besoin de psychothérapie : je fais beaucoup de sport! » Cette remarque lui a semblé étonnante, mais finalement, le ressenti de cet homme a depuis été validé ! Les sportifs réguliers le sentent et il est probable que chez certaines personnes le sport soit un rempart contre un mal-être.
Une jeune étudiante en médecine nous a avoué un jour son emploi du temps :
« Je fais tous les jours trois heures de sport ! Trois heures, cela nous semblait inimaginable puisqu’elle était en deuxième année de médecine et que chacun sait que la première année demande un effort scolaire très important. Comment avez-vous fait pour tout concilier? Je n’ai pas le choix a-t-elle répondu. Si je ne fais pas mes trois heures de sport, je me sens mal ! »
Peut-être aurait-elle été angoissée, dépressive et dans ce cas certainement inefficace sur le plan des études si elle avait eu un emploi du temps sédentaire. La dépression est le symptôme psychique sur lequel l’exercice physique semble le plus efficace.
Une autre étude sur les bienfaits préventifs de l’exercice physique observe que les hommes actifs physiquement ont moins de dépression et souffrent moins d’introversion sociale que les hommes sédentaires. De même des individus sportifs qui décident d’arrêter le sport augmentent immédiatement leur risque de dépression de 1,5 par rapport à ceux qui continuent un exercice régulier.
Si le sport préventif est intéressant, il peut aussi soigner et même mieux que des médicaments chers et non dénués d’effets indésirables. Ainsi, une étude a comparé l’efficacité d’un antidépresseur (Sertraline chlorhydrate ou Zoloft®) à l’exercice physique. L’effet des deux traitements est comparable. Après 4 mois de traitement à base d’exercice physique régulier ou d’antidépresseur, les participants vont tous nettement mieux, qu’ils aient été soignés par médicament ou par le sport. Additionner les deux, sport et antidépresseur n’est pas plus efficace. Puis, 10 mois après la fin du suivi, le groupe qui avait été tiré au sort pour faire de l’exercice va mieux que l’autre. Les bénéfices du traitement par le sport perdurent car la plupart des participants ont continué d’eux- mêmes à se dépenser régulièrement. Finalement, le sport est, à long terme, plus efficace que les médicaments, et moins coûteux pour la société, non seulement en argent, mais aussi en effets indésirables ! Peut-être qu’un jour, la Sécurité sociale décidera de prendre en charge le suivi sportif des dépressifs. Ce serait peut- être un excellent investissement !
Au final, le sport est excellent pour le mental. Et s’il est démontré que faire du sport prévient des maladies, son action n’est sans pas uniquement physique, mais aussi psychique.
(Pour plus de réponses concernant les effets du sport sur la santé et les réponses aux questions suivantes : quelle quantité de sport ?
quelle durée? quelle régularité? quel sport? voir chapitre plus détaillé sur le sport.)
Vidéo:Les méthodes de relaxation semblent toutes efficaces !
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