Les meilleurs fruits et légumes : l'ail
Les principaux apports nutritionnels
(pour 100 g) :
Fibres = 3 g Substances soufrées 400 constituants
Calories = 135 Négligeable en utilisation normale.
Fibres = un bon taux, mais on en consomme trop peu pour une action réelle
Substances soufrées = alliine, ajoène, trisulfure d’allyle… c’est l’intérêt majeur de l’ail
400 constituants = dont au moins une douzaine d’antioxydants
C’est la saison ! Toute l’année.
Ça se conserve comment ? Plusieurs mois dans un endroit sombre, sec, frais, aéré. Mais ne traînez pas trop : plus il vieillit, moins il est bon. Rangez-le à part : il procure un goût d’ail à tout ce qui l’entoure.
Ça se congèle ? Inutile !
Ça se mange cru ? Oui. Certains croquent carrément des gousses.
Cuisson conseillée ? À la poêle avec de l’huile d’olive (5 minutes), en soupe ou vapeur (10 minutes) ou rôti au four (20 minutes, laisser la gousse telle quelle).
captilal santé:
L’ail est si bénéfique qu’il est à la frontière entre l’aliment et le médicament. Il est extrêmement protecteur pour le cœur et devrait être consommé quotidiennement par toutes les personnes à risque. Il fluidifie le sang, abaisse la tension et le taux de cholestérol, est très antioxydant. Il protège de l’infarctus et de l’attaque cérébrale.
Il prévient aussi la survenue des cancers. Les consommateurs réguliers voient leur risque de développer un cancer diminuer de moitié !
Il protège le cerveau on le prescrit en Chine de¬puis très longtemps comme anti-âge cérébral. Il protège les bronches et les poumons.
Il renforce l’immunité. C’est un antibiotique naturel, dont le champ d’action est nettement supérieur à tous les médicaments antibiotiques, même s’il est moins puissant. Il est efficace à haute dose contre l’herpès, les mycoses, la grippe, le rhume et autres gastro-entérites.
Les personnes qui le digèrent mal tolèrent mieux l’ail pressé, car les fibres restent dans le presse-ail. La maman qui allaite devrait l’éviter car il modifie le goût du lait. Le bébé n’apprécie pas.
astuces de pro:
L’ail frais est une petite merveille, peu fréquente sur nos marchés. Il est arraché avant le dernier stade c’est-à-dire avant que le feuillage fane et se couche. Il se conserve très peu car il est très riche en eau. Mais il est si doux !
L’ail se conserve dans un endroit frais (mais pas au réfrigérateur). Mieux vaut renouveler fréquemment l’achat plutôt que de le laisser se dessécher.
Il est fragile. S’il est agressé, il libère des enzymes qui transforment ses abondants composés soufrés en odeur entêtante. Il est fréquent que l’ail germe. Ce n’est pas grave, mais la germination altère la saveur et les atouts nutritionnels de départ.
Pour une saveur extra-forte, il faut écraser l’ail avec le plat du couteau, puis pilonner sa chair avec du sel. Au contraire, pour atténuer son goût, on le coupe finement, voire on le laisse en gousse entière : elle parfume mais on ne la mange pas. Si vous le trouvez indigeste, faites-le cuire dans plusieurs eaux avant de l’utiliser en cuisine (jetez l’eau de cuisson au fur et à mesure et remplacez par de la « nouvelle »). Mais c’est cru que l’ail donne le meilleur de lui-même, car c’est dans l’huile volatile que se trouvent les antibiotiques.
Insérez-le systématiquement dans vos poêlées, surtout si elles sont composées de légumes méditerranéens (tomates, aubergines…). Il adore l’huile d’olive. Mijoté, il perd ses vertus antibiotiques mais en conserve beaucoup d’autres ! Vous pouvez aussi simplement frotter les parois d’un saladier ou d’un plat à gratin, juste pour le parfum.
Les produits tout prêts type ail déshydraté ou purée d’ail sont peu attractifs d’un point de vue nutritionnel, et en plus ils rancissent rapidement. Quant à l’ail surgelé, il ne présente aucun intérêt puisque l’ail « normal » se conserve très bien. Impossible de rater un aïoli : on pèle 6 gousses d’ail, on les mixe (au mixeur ou dans un mortier) avec 2 jaunes d’œuf et une minuscule pincée de sel. La pâte doit devenir épaisse. On verse environ 25 cl d’huile d’olive, et on monte la sauce comme une mayonnaise (au mixeur ou au fouet). Trop épais ? On ajoute un filet de jus de citron. Puis on assaisonne jusqu’à ce que le résultat soit parfait. On déguste avec un œuf dur ou du poisson, chaud ou froid. Un aller simple pour le Sud. Croquer un grain de café, sucer de la cardamome ou mâcher du persil est recommandé pour atténuer les effets de l’ail sur l’haleine. Il faut bien reconnaître que les résultats sont modestes… Commencez par ôter le germe de l’ail, cela diminuera un peu son parfum.