Les hormones-médicaments : Les contre-indications
Il y a des contre-indications à la prise d’hormones. Des contre-indications absolues existent, c’est le cas du cancer. D’autres contre-indications sont impératives mais temporaires, c’est le cas des maladies infectieuses en poussée aiguë.
Enfin, des contre-indications les font déconseiller mais pas forcément exclure, dans quelques cas particuliers: les tumeurs non cancéreuses, les troubles veineux graves, l’hypertension artérielle, les insuffisances hépatiques ou rénales même relativement faibles (toutes les hormones devant être métabolisées, détruites puis éliminées entre foie et reins, ceux-ci doivent être en bon état).
L’excès de cholestérol, des autres graisses du sang, celui de sucre, exigent une prudence supplémentaire : cependant, une hormonothérapie bien conduite peut presque régulariser en principe ces excès, puisque ce sont les troubles du métabolisme dans lesquels les hormones entrent en jeu.
Il faut aussi éviter d’en prendre sans contrôle médical strict lorsqu’il y a antagonisme avec d’autres médicaments: hypotenseurs, médicaments pour le foie, la circulation, par exemple.
Lorsqu’un médecin estime prudent de ne pas vous prescrire la pilule, ne passez pas outre en essayant de vous la procurer par tous ces moyens clandestins qu’affectionnent les Français. Vous risqueriez de graves perturbations.