Les fruits
Il existe de multiples catégories de fruits : fruits méditerranéens, à noyau, à pépins, rouges, exotiques, les agrumes et les fruits secs, auxquels nous consacrerons une partie. Ils tiennent une place prépondérante dans notre civilisation : d’ailleurs, tout n’a-t-il pas commencé par une histoire de pomme ?
L’abricot
Ce fruit de l’abricotier nous vient de Chine où il est cultivé depuis cinq millénaires. Il est riche en vitamines A, B, C, et P, mais également en cellulose. A consommer bien mûr pour une meilleure digestion. Valeur nutritionnelle pour 100 g : 1,3 g de fibres et 52 kcal.
L’ananas
Plante herbacée originaire d’Amérique du Sud, ses vertus amincissantes ont été récemment démenties : même si l’enzyme qu’il contient, la broméline, a le pouvoir de transformer, en laboratoire, les protéines, son action est nulle sur les lipides. Il se contente de faciliter la digestion, d’être riche en potassium, en provitamine A et en vitamine C. On le consomme en dessert mais il peut également entrer dans la composition de petits plats exotiques.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 1,4 g de fibres et 55 kcal.
L’avocat
Très énergétique, on le consomme en entrée, comme un légume (et il est inutile de rajouter de l’huile, car sa teneur en lipides est élevée : entre 10 et 30 % selon l’espèce) car il n’est pas sucré.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 2 g de fibres et 230 kcal.
La banane
Fruit tropical, la banane est l’un des fruits les plus cultivés au monde. Elle pousse en « régimes », c’est-à-dire en lourdes grappes.
On la cueille verte car l’on tient compte du temps de transport et on la fait mûrir artificiellement dans un mélange d’azote et d’éthylène dans des entrepôts maintenus à une température constante de 12 °C.
Introduite dans nos pays au début du XXe siècle, elle est pauvre en eau, riche en glucides (20 %), et représente un apport calorique et énergétique non négligeable.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 1,75 g de fibres et 90 kcal.
Le brugnon
Obtenu grâce à la greffe du pêcher sur le prunier, il est le cousin de lit nectarine si bien nommée tant sa saveur est fine et recherchée. C’est en fait, une espèce de pêche à peau lisse.
Il contient de la vitamine C et de la cellulose, ce qui nous intéresse.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 0,65 g de fibres et 64 kcal.
La cerise
Petit fruit à noyau poussant sur le cerisier, elle contient de la vitamine A, B, en quantité variable selon les espèces : bigarreaux, griottes, napoléons, guignes…
On s’en régale en été et l’hiver on la consomme sous forme de confiture. Son noyau est recouvert d’une enveloppe ligneuse… mais ce n’est pas une raison pour l’avaler.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 1,25 g de fibres et 68 kcal.
La clémentine et la mandarine
Leur histoire est intimement liée dans le sens où la première est une variété de la deuxième. Cette dernière détient l’avantage de ne pas contenir de pépins, ce qui la fait particulièrement apprécier des enfants. Sélectionnée par le père Clément qui lui donna son nom en Algérie au début de notre siècle, la clémentine est riche en vitamine C et, comme tous les agrumes, fait la joie de nos palais en hiver.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 0,24 g de fibres, ce qui est faible, et 53 kcal.
La fraise
Fruit du fraisier, de la famille des rosacées, elle est recouverte de petites graines rouges, les akènes, qui ont une bonne influence sur le transit. On s’en régale d’avril à juillet, et l’hiver on se contente d’en consommer les confitures. Surgelées, les fraises gardent leurs vitamines (notamment de la vitamine C) mais ramollissent rapidement après décongélation ; c’est pourquoi il est plus approprié d’en garnir les tartes en hiver.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 2,12 g de fibres et 36 kcal.
La framboise
Élue « reine des fibres » par tous ceux qui en connaissent la richesse, la framboise se présente sous la forme de petites drupes sphériques. Elle pousse à l’état sauvage dans les sous-bois montagneux, est également riche en vitamine C. L’été (de juillet à octobre) on la consomme nature ; l’hiver, on la trouve sous forme de confiture (attention néanmoins à l’apport abusif de sucre). Les connaisseurs confectionnent leurs gelées et confitures de framboises additionnées d’une ou deux pommes : en effet, la pectine qu’elle contient a un effet gélifiant, et qui dit pectines dit fibres, et donc nous intéresse.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 7,4 g de fibres et 30 kcal.
La groseille
Elle tient la dragée haute à notre amie la framboise, car sa teneur en fibres est, elle aussi, particulièrement élevée. Fruit du groseillier, la groseille se présente sous la forme de petites baies rondes et translucides
formant des grappes. Également riche en vitamine C, elle contient, pour i mitonner le tout, des acides organiques (malique, citrique et tartrique) qui auraient la vertu de fluidifier le sang et lui donnent ce goût acidulé caractéristique qui plaît tant aux enfants – et aux grands.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 6,8 g de fibres et 37 kcal.
Le melon
Le melon, plante de la famille des cucurbitacées, est un fruit à pépins dont la culture demande chaleur et lumière. Fruit d’été, il est très rafraîchissant car il contient beaucoup d’eau. On le mange frais, en entrée ou en dessert indifféremment. Si sa valeur énergétique est faible, sa teneur en fibres l’est également.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 0,6 g de fibres et 30 kcal.
L’orange
On trouve des orangers (de la famille des rutacées) dans les régions méditerranéennes. Ramenée de Chine par les Portugais au xve siècle, l’orange reste longtemps l’apanage des riches et des nobles. Dès la fin du xixe siècle elle se répand dans les foyers. Comme son nom l’indique, elle est recouverte d’une épaisse écorce orange. Riche en acide citrique, mais également en vitamine C (50 mg aux 100 g), c’est une source de vitalité et de santé en hiver.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 1,8 g de fibres et 53 kcal.
Le pamplemousse
Auparavant gros fruit à la saveur amère provenant de Malaisie, le pamplemousse est importé aux Antilles vers le XVIIe siècle. Vers 1800, on découvre le pomelo, produit de l’hybridation naturelle d’un pamplemousse et d’un citron, improprement appelé de nos jours « pamplemousse ».
À notre connaissance, le pomelo, tout comme l’ananas, n’est pas doté des vertus amincissantes qu’on lui a longtemps prêtées.
Consommé en hors-d’œuvre, en salade, en dessert ou en jus, le pomelo, comme ses confrères agrumes, est riche en vitamine C et très rafraîchissant.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 0,3 g de fibres et 35 kcal.
La pêche
Fruit du pêcher, elle nous vient de Chine où elle est cultivée depuis 5 000 ans, comme l’abricot. Sa chair savoureuse et juteuse est protégée par une peau… de pêche, douce au toucher, que l’on peut manger si le fruit est issu de culture biologique. Elle contient de la provitamine A, de la vitamine B, de la vitamine C. Très désaltérante, on la consomme en dessert ou tout au long de la journée.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 2,3 g de fibres et 30 kcal.
La poire
Le poirier, de la famille des rosacées, atteint jusqu’à quinze mètres de haut et nous donne des fruits délicats et juteux. Assez fragile, s’abîmant facilement, la poire doit être consommée rapidement, faute de quoi elle devient blette. Il en existe différentes variétés : Williams, beurré Hardy, conférence, passe-crassane…
On la consomme crue ou cuite, en compote.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 2,5 g de fibres environ avec un taux calorique variant entre 38 et 56 kcal selon l’espèce.
La pomme
C’est le fruit le plus consommé en France, et l’arbre fruitier le plus cultivé dans le monde. Riche en fibres, notamment en pectine, on en vante, et pour cause, les mérites : régulation du taux de cholestérol, influence sur le transit…
Les variétés de pommes sont nombreuses : pomme d’api, calville, reinette, boskoop pour les plus anciennes, golden, granny smith pour les plus récentes.
Crue ou cuite, elle reste savoureuse. En jus, elle désaltère et se consomme toute l’année.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 2,45 g de fibres avec un taux calorique oscillant entre 45 et 51 kcal selon la variété.
La prune
On trouve des pruniers dans !;i plupart des vergers français, cultivés pour leurs fruits à chair fine et juteuse. Originaire d’Asie occidentale, elle est ensuite cultivée par les Romains comme par les Égyptiens. On trouve des reines-claudes, des mirabelles, des quetsches et aussi la prune d’ente qui produit, par séchage, le pruneau d’Agen.
- Valeur nutritionnelle pour 100 g (prune) : 2 g de fibres et 36 kcal.
- Valeur nutritionnelle pour 100 g (pruneau) : 17 g de fibres et 177 kcal.
Le raisin
Produit de la vigne, plante pérenne, il se présente en grappes aux couleurs variées en fonction des espèces : jaune (raisin blanc) ou bordeaux (raisin noir). On peut décider d’en faire du vin (gloire à Bac- chus), du jus, ou de le consommer nature, en raisin de table car il contient beaucoup de glucides, ce qui en fait un aliment énergétique.
De ses pépins, on tire une huile aux vertus diététiques, l’huile de pépin de raisin.
Valeur nutritionnelle pour 100 g : 0,45 à 1,5 g de fibres selon les espèces et 61 kcal environ.
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