Les compléments alimentaires : la solution aux limites de l’alimentation
Il existe tout d’abord un risque mécanique de déficit en vitamines et minéraux du fait de la diminution constante de notre ration calorique depuis un siècle. Différentes études ont montré qu’il n’est pas possible d’atteindre les apports en minéraux en dessous de 2 700 Kcal/jour et que seulement 80 % des besoins en vitamines sont atteints en dessous de 2 500 Kcal/ jour. Par ailleurs, les femmes sont en moyenne à une ration calorique de moins de 2 000 Kcal/jour, sans compter celles qui sont au régime hypocalorique de façon plus ou moins permanente.
Donc, malgré une alimentation variée et équilibrée, il est difficile d’obtenir une densité nutritionnelle suffisante. Par exemple, pour atteindre les ANC (apports nutritionnels conseillés) en vitamines et minéraux, il faudrait consommer chaque jour 1,25 kg de fruits et légumes. En outre, il faudrait modifier de façon durable nos habitudes alimentaires, c’est-à-dire augmenter notre consommation d’aliments comme les abats, les mollusques, les fruits secs et les oléagineux, et de pain complet. L’enrichissement de certains aliments (le sel iodé, par exemple) montre la difficulté d’obtenir ces apports.
L’alimentation équilibrée est ainsi plus un idéal à atteindre qu’une réalité. L’équipe de nutrition de Harvard, dont les travaux sont reconnus pour leur sérieux, recommande la prise d’un complément alimentaire afin de couvrir les besoins optimaux en vitamines et minéraux.