PET-Scan: Les applications hors cancérologie
Le cœur et le cerveau, tissus fortement consommateurs de glucose, sont donc des candidats potentiels pour l’imagerie par le FDG. Le bruit de fond sera par contre plus élevé et fréquemment gênant.
En ce qui concerne l’application au myocarde, celle-ci est fortement concurrencée par des techniques plus classiques et surtout moitié coûteuses de scintigraphie par une méthode au Technétium 99m on au Thallium 201. Néanmoins, ces méthodes présentant également des limites, il se peut que la PET-scan gagne un intérêt si l’on arrivait à démontrer que le FDG est capable de faire la démonstration d’une mesure de la viabilité du myocarde, détermination très difficile par d’autres méthodes. L’utilisation de vecteurs spécifiques des mécanismes cardio-vasculaires ouvrira d’autres voies encore plus prometteuses.
C’est dans le cadre de l’étude des maladies neurodégénératives que la TEP -scan a apporté sa plus grande contribution. La quasi-totalité des molécules actives sur les cellules neuronales peut être marquée au fluor. Contrairement au technétium et aux autres métaux nécessita ni des groupements chélatants (cages moléculaires qui maintiennent le métal fixé au vecteur), le fluor bénéficiera d’une chimie qui lui évitera d’ajouter une contrainte supplémentaire biologique, le passage de la barrière hémato-encéphalique (sang vers le cerveau). Tous les dérivés fluorés conservent cette propriété pratiquement à l’identique du vecteur non marqué, ce qui leur permet d’accéder aux récepteurs neuronaux à des concentrations particulièrement élevées. Le FDG dans ce cas ne présente donc qu’un intérêt limité, car trop peu spécifique. D’autres molécules ont donc été marquées au Fluor 18 et ont permis d’étudier des pathologies particulières, mais au- delà, le comportement et la réponse à tout stimuli du cerveau. Ces vecteurs ont pour nom dopamines, sérotonines ou benzodiazépines.
Vidéo : Les applications hors cancérologie
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