Les aliments qui rendent bête ?
L’essentiel pour les neurones, c’est d’être continuellement stimulés par une activité intellectuelle. Et nourris en permanence ! Mais pas n’importe comment, cela va de soi. Sinon, cette machine subtile aux rouages délicats risque de tanguer ou de dérailler… Et de nous faire dire ou faire davantage de bêtises qu’on ne le voudrait (même s’il semble difficile de mettre votre prochain faux pas professionnel ou conjugal sur un excès de gâteau au chocolat ou de gratin dauphinois…) !
• Certaines substances consommées en excès comme les acides gras saturés (présents dans les lipides d’origine animale) s’oxydent et se transforment en radicaux libres, les pires ennemis des neurones. Nous avons aussi vu à quel point l’apport d’acides gras polyinsaturés, en particulier Oméga 3, permettait de rééquilibrer le ratio des acides gras et d’améliorer le fonctionnement du cerveau, en termes de vitesse comme de performance. Parmi les graisses à prohiber en priorité, il y a aussi (et peut-être surtout) les fameux acides gras trans, obtenus par hydrogénation industrielle. C’est facile, sur l’étiquette, il est inscrit « matière grasse hydrogénée » ou quelque chose du même acabit… Dans ces cas-là, on oublie. On oublie aussi lorsqu’il est écrit « huile de palme »^-Pourquoi ?
Et les aliments qui rendent bête ?
L’essentiel pour les neurones, c’est d’être continuellement stimulés par une activité intellectuelle. Et nourris en permanence ! Mais pas n’importe comment, cela va de soi. Sinon, cette machine subtile aux rouages délicats risque de tanguer ou de dérailler… Et de nous faire dire ou faire davantage de bêtises qu’on ne le voudrait (même s’il semble difficile de mettre votre prochain faux pas professionnel ou conjugal sur un excès de gâteau au chocolat ou de gratin dauphinois…) !
• Certaines substances consommées en excès comme les acides gras saturés (présents dans les lipides d’origine animale) s’oxydent et se transforment en radicaux libres, les pires ennemis des neurones. Nous avons aussi vu à quel point l’apport d’acides gras polyinsaturés, en particulier Oméga 3, permettait de rééquilibrer le ratio des acides gras et d’améliorer le fonctionnement du cerveau, en termes de vitesse comme de performance. Parmi les graisses à prohiber en priorité, il y a aussi (et peut-être surtout) les fameux acides gras trans, obtenus par hydrogénation industrielle. C’est facile, sur l’étiquette, il est inscrit « matière grasse hydrogénée » ou quelque chose du même acabit… Dans ces cas-là, on oublie. On oublie aussi lorsqu’il est écrit « huile de palme »Pourquoi ?
Dure, facile à hydrogéner, très bon marché, cette huile est bourrée de graisse saturée (elle en contient 50 %, soit davantage que le beurre qui en contient 30 %), et elle n’est donc pas vraiment favorable à la santé… Ce n’est pas le seul de ses défauts : elle a un coût environnemental exorbitant, car l’on ne cesse d’abattre les forêts de Malaisie et d’Indonésie pour favoriser sa monoculture (et faire disparaître par la même occasion les tribus et les grands singes qui la peuplent…). Donc, l’huile de palme, c’est non merci aussi (sauf si elle est bio, hypercontrôlée par des organismes internationaux, soit une goutte d’eau – ou plutôt d’huile – dans la production mondiale, mais ça existe…).
• Haro également sur les sucres à index glycémique élevé, surtout s’ils sont consommés en solo (friandises, sodas, sirop de maïs, des produits industriels tout comme le petit carré de sucre blanc qui seul ne nous veut pas de mal, mais qui finit en excès par peser lourd au sein de notre chimie cérébrale) ! Ils favorisent le vieillissement du cerveau, comme celui du reste de l’organisme. Les enfants les plus accros aux produits sucrés ont d’ailleurs plus souvent que les autres des problèmes d’attention et d’hyperactivité. On réserve donc les produits sucrés, tout comme le sucre dune manière générale, aux jours où l’on fait du sport juste après pour être sûr de correctement les assimiler, et sinon on ne les laisse pas passer le seuil de la maison. Même si ce n’est pas évident au début, on se défait assez vite de ce type d’addiction…
• Au chapitre des addictions, l’alcool n’est pas vraiment, comme chacun le sait, un ami de notre cerveau. Même s’il procure un sentiment d’euphorie transitoire… Oxydant majeur, il participe aux phénomènes de vieillissement accéléré. Sclérosant, il diminue la taille des capillaires cérébraux, ce qui ralentit le fonctionnement de nos pensées. Il entrave l’absorption de la vitamine Bl, qui intervient dans l’attention, la bonne humeur et lutte contre les états dépressifs, et accélère la chasse au magnésium. Et je ne retiens que les inconvénients qui touchent le cerveau en ligne directe… Une consommation régulière d’alcool entraîne la destruction de milliers de cellules cérébrales. L’alcool s’en prend également aux gaines de myéline (qui entourent certains neurones et optimisent la vitesse de propagation de l’influx nerveux), ce qui réduit la rapidité des réflexes, fragilise la mémoire, complique la coordination des mouvements. Ce puissant poison a donc des conséquences rapides et visibles au niveau comportemental : gestes ralentis, manque d’équilibre, maladresse, baisse de la mémoire et de la concentration. Le cerveau finit par être atteint dans sa totalité, aussi bien au niveau comportemental que sensoriel, intellectuel et affectif.
• Le glutamate, produit assaisonnant utilisé régulièrement dans la cuisine chinoise, pose souvent question en ce qui concerne ses risques neurotoxiques, sans que la réponse soit parfaitement claire à ce jour. Il est néanmoins évident que certaines personnes y sont davantage sensibles que d’autres : le glutamate provoque alors chez elles ce que l’on nomme dorénavant le syndrome du restaurant chinois, avec des signes tels que des démangeaisons, transpiration, maux de tête ou somnolence. Voire une déprime passagère (ce qui ne signifie pas que sa consommation soit sans conséquence pour les autres, juste que les signes cliniques sont moins visibles). Ici comme ailleurs, il n’est pas mal d’appliquer le principe de précaution et de préférer les restaurants chinois – et ils sont de plus en plus nombreux – qui choisissent de s’en passer (et qui ne sont pas moins bons que les autres, au contraire).
•Certaines habitudes finissent également par. user notre cerveau. En ligne de mire : le grignotage, qui provoque à terme une hypoglycémie réactionnelle, c’est- à-dire une chute du taux de sucre dans le sang, comir-e nous l’avons évoqué. Elle diminue de 30 à 35 % les capacités intellectuelles. Souvenez-vous qu’un apport énergétique chaotique fragilise les neurones, et peut même finir par les détruire. Ainsi, en période d’examen ou de stress important, il est impératif de ne pas se laisser dépasser et de conserver des repas réguliers et complets.
• Sans parler de tous les pesticides, fongicides et autres additifs alimentaires, qui ne sont pas seulement toxiques pour la terre… Il suffit de prendre conscience que les agriculteurs font partie de la profession présentant le plus ce tumeurs au cerveau pour s’interroger… (même s’il est vra: qu’ils inhalent aussi en grande partie ces toxiques, avant de les consommer). Ne pourrions-nous pas envisager de transformer notre alimentation pour eux comme pour nous ? Si de nombreuses études sont en cours, il n’en demeure pas moins vrai qu’il importe d’être très vigilant et de limiter au maximum tous ces produits chimiques en attendant leurs conclusions, en particulier en ce qui concerne les femmes enceintes et les petits enfants, car on les suspecte de plus en plus d’interférer dans leur développement. Autre sujet d’interrogation concernant ces derniers (qui réagissent juste plus rapidement et de manière plus importante que nous, adultes…) chez qui les additifs alimentaires sont suspectés d’accroître l’hyperactivité : une étude britannique publiée par The Lancet – une référence – fin 2007 a ainsi montré que certains colorants artificiels et conservateurs pourraient stimuler les troubles de l’attention chez l’enfant. Si le dossier est en ce moment entre les mains des autorités de santé, rien ne nous empêche de lire correctement les étiquettes lors de nos achats et de bannir les produits contenant trop de « E quelque chose », le plus souvent des additifs totalement inutiles et pas forcément innocents.