Les aliments qui boostent la peau
L’alimentation apporte à l’organisme des antioxydants grâce aux minéraux et aux vitamines qu’elle contient. C’est la raison pour laquelle on insiste tant aujourd’hui sur la notion d’équilibre de l’alimentation : cela signifie une alimentation naturellement riche en antioxydants. Simultanément, l’alimentation véhicule des fibres qui agissent en synergie avec les antioxydants.
Plus l’alimentation est équilibrée, plus elle est capable de prévenir des désordres au niveau cardio¬vasculaire et même de prévenir des maladies et des cancers.
En fait, on a semblé découvrir les bénéfices d’une alimentation riche en fruits et légumes depuis les résultats de l’étude SUVIMAX, mais de très nombreuses études parues ces 30 dernières années ont montré l’intérêt d’une consommation importante de fruits et légumes dans la préservation d’un bon état de santé. Qu’en est-il au niveau de la peau ? Existe-t-il une alimentation particulière pour optimiser son fonctionnement, voire lui conserver sa jeunesse ? Peut on parler d’une alimentation « santé » de la peau ?
Les apports nutritionnels conseillés (ANC)
Ce sont les doses conseillées quotidiennement pour chaque vitamine, oligoélément et minéral. Elles diffèrent selon les groupes de population : enfants, adultes en fonction du sexe, femmes enceintes, personnes âgées, sportifs. Les ANC doivent couvrir les besoins en nutriments (macro- et micronutriments) chez 97,5 % de la population française. Les apports de 9 vitamines et minéraux sur 13 ont été revus à la baisse générale en 2000, parce que les précédents étaient incompatibles avec les habitudes alimentaires de la population française et ne pouvaient être raisonnablement atteints.Certaines vitamines posent plus particulièrement de problèmes pour atteindre les recommandations : ainsi la couverture en besoins de vitamines Bl, B6, D et E est particulièrement difficile, alors que les apports en vitamines A, B12 et C sont en moyenne supérieurs aux ANC. En ce qui concerne les oligoéléments, les apports en zinc, cuivre et fer sont très inférieurs aux recommandations, et ce dans plusieurs pays européens. Pour le fer, on estime que 1 femme sur 4 est carencée.