Le traitement du diabète
Le diabète est une maladie métabolique complexe concernant non seulement le métal glucidique mais aussi le métabolisme lipidique.
Traiter un diabétique c’est chercher non seulement à baisser les valeurs glycémiques mais à corriger les autres facteurs de risque vasculaire souvent associés.
Prévention de la microanaiopathie
– Prévenir la microangiopathie semble impliquer une-quasi-normalisation de la glycé des glycémies préprandiales inférieures à 1,20, g/l et une HbAlçinférieure a
(Normale : 4 à 5,6 %), soit une moyenne glycémique inférieure è 1,35 g/l. Ces paraissent pouvoir être retenues à partir des études prospectives ayant servi à d‘ diabète et à partir des études d’intervention thérapeutique chez les dia insulinodépendants (étude de Stockholm et étude américaine du DCCT : Diabetes Con Complications Trial) et chez les diabétiques non insulinodépendants (UKPDS : United Ki Prospective Diabetes Study).
– Néanmoins, chez les personnes âgées ayant une espérance de vie inférieure à 10 a présentant aucune complications microvasculaire (fond d’œil normal), l’objectif glycé doit être révisé afin d’éviter tout risque d’hypoglycémie. Il s’agit alors souvent d’ un simple confort métabolique évitant à Tà~ fois l’hypoglycémie et l’hyperglycérrf importante qui favorise les infections à répétition (cystites, mycoses, tuberculose, fu abcès dentaires…). Des glycémies préprandiales autour de 2 g/l (HbAÎc 10 %) pa, alorâ’acceptables.
– Par contre, s’il existe une rétinopathie, quel que soit l’âge, il faut rech un « équilibre glycémique correct », c’est-à-dire un équilibre glycémique limita risque d’aggravation. On fixera par exemple une glycémie préprandiale inférieure 1,60 g/!, quitte à recourir ànjne însüinothérapie,
– A l’inverse, chez une femme jeune, diabétique non insulinodépendante, sou une grossesse, ii convient d’arrêter les hypoglycémiants oraux, de prescrire un régime insulinothérapie avec pour objectif des glycémies à jeun inférieures à 0,9 des glycémies post-prandiales inférieures à 1,20 g/l, et ce avant l’arrêt contraception. En effet, le fœtus, véritable tissu en culture, paraît extrêmement sén l’hyperglycémie, responsable de malformations.