Le traitement de l'infection du au SIDA (VIH)
Le traitement de fond de l’infection au SIDA (VIH) fait appel aux antiviraux, notamment à l’AZT (Azldothymidine ou Retrovlr®), aux DDI, DDC et D4T qui donnent des résultats provisoires mais réels. Ils sont cependant parfois mal supportés, souvent pour des raisons psychologiques (prendre de l’AZT, c’est, pour beaucoup, entrer de plain-pied dans la maladie).
Par ailleurs, les maladies opportunistes peuvent être contrôlées par des traitements classiques efficaces mais aux effets secondaires parfois importants (aérosol de pentamidine, cotrimoxazole, Dapsone,..).
La prévention primaire des maladies les dus fréquentes est considérée actuellement comme l’une des stratégies les plus payantes. Ces traitements doivent cependant être suivis à vie.
La pneumocystose est combattue notamment par le Bactrim, qui prévient également a toxoplasmose. Le traitement d’une toxoplasmose active fait appel à l’adiazine et à la pyrimétamine. La lutte contre les infections bactériennes utilise, contre la tuberculose, la quadrithérapie conventionnelle pendant ceux mois, puis une bithérapie de longue durée. Contre le cytomégalovirus, deux substances antivirales sont disponibles mais elles n évitent pas toujours les rechutes et entraînent souvent d’importants effets secondaires hématologiques ou rénaux. L’herpès, lui, est combattu par l’acyclovlr (Zovirax).
Le traitement du sarcome de Kaposi fait appel à des traitements locaux, s’il est peu étendu et, dans des formes plus avancées, à a radiothérapie ou à la chimiothérapie, voire à interféron.
Un aspect important est celui du confort de vie. Les thérapeutiques antalgiques (y compris morphiniques), anxiolytiques, la rééducation fonctionnelle, une grande attention portée à la qualité de la nutrition (y compris par adjuvants synthétiques) et des soins d’hygiène, ne doivent pas être négligés.