Le syndrome métabolique: que faire pour éviter son apparition?
Le syndrome métabolique étant annonciateur de maladies cardiovasculaires graves et d’un diabète, il faut y penser et le dépister par des gestes cliniques simples : la mesure du tour de taille et le bilan lipidique complet, notamment du taux de triglycérides. Il faut surtout changer l’hygiène de vie : faire de l’exercice physique et surtout équilibrer l’alimentation. Ainsi, la perte de poids et l’intensification de l’activité physique réduisent l’insensibilité à l’insuline et améliorent la tolérance au glucose, les taux de triglycérides et la pression artérielle.
Le régime qui devra être suivi par le patient comprendra une réduction progressive de la surcharge pondérale, un régime hypocalorique, avec environ 55 % de glucides surtout complexes, 25 % de protides et 20 % de « bons » lipides. Parmi ces lipides, il faut privilégier les acides gras mono et polyinsaturés et limiter au maximum les acides gras saturés et trans. Il faut également supprimer les abats riches en purines (abats, gibiers et crustacés) et la charcuterie en préférant la consommation de poisson à celle de viande rouge et l’huile d’olive et de colza pour la cuisine et les assaisonnements. De plus, il faudra éviter les cacahuètes et l’huile d’arachide, le maïs, le beurre et les fromages de vache, en leur préférant les fromages de chèvre. Enfin, il faut tenter de consommer plus de deux fruits crus, un plat de légumes et une part de crudités par jour.
Les aliments qui permettent de réduire l’insulino-résistance et les troubles hormonaux présents dans le syndrome métabolique sont le plus souvent de couleur sombre ou marron, contenant des phytostérols, des phytoestrogènes, des saponines et des minéraux.