Le diabéte
La maladie diabétique se caractérise par une augmentation de la glycémie, ou taux de sucre dans le sang à jeun. Normalement, ce taux ne doit pas dépasser 1,15 g/l ou 6,4 mmol par litre (1 g/l = 5,56 mmol/l).
Au-dessus de 1,26 g/l ou 7 mmol par litre le matin à jeun, on peut parler de di.ibète. De même si, lors d’une hyperglycémie provoquée par voie orale après la piise de 75 g de glucose ou après un repas, la glycémie, à la deuxième heure, est supérieure à 2 g/l.
Lorsque la glycémie à jeun est normale mais augmentée, après charge, entre /,8 et 11 mmol par litre (1,4 g/l -2 g/l), on parle d’une intolérance au glucose, qui nécessite des conseils.
Les examens sanguins doivent être renouvelés deux fois pour affirmer un
diabète.
Les deux types de diabète le type I et le type II
Le diabète de type I ou diabète insulino-dépendant
C’est le diabète des sujets jeunes. Moins fréquent, il survient chez 15 à 20% des diabétiques, soit cent cinquante mille personnes en France.
Que se passe-t-il ? Les cellules du pancréas, ayant subi une destruction, ne produisent plus d’insuline. Le glucose ne peut plus pénétrer dans les cellules et s’accumule dans le sang, d’où l’augmentation de la glycémie. La carence en insuline se traduit par une fatigue importante, un amaigrissement, une soif intense, une envie incessante d’uriner en grande quantité.
L’homme ne peut pas vivre sans insuline; il faut donc lui en apporter régulièrement, par des injections réparties sur la journée. On comprendra que le suivi d’un régime est essentiel, surtout en ce qui concerne les apports glucidiques. Les fluctuations, soit en plus (hyperglycémie), soit en moins (hypoglycémie) peuvent s’accompagner de toute une série de malaises, du plus bénin (sensation de malaise) au plus grave (perte de connaissance).
Le diabète de type II ou diabète non insulino-dépendant
Appelé également diabète gras ou diabète de la maturité, il représente 85% ies cas de diabète. Il survient vers l’âge de 40 ans et concerne environ un million inq cent mille personnes en France.
Dans le diabète de type II, la sécrétion d’insuline par le pancréas est normale, nais elle est peu active. La résistance à la pénétration du glucose dans les cellules lui en résulte entraîne une augmentation du taux sanguin.
Ce diabète est presque toujours associé à un excès de poids, un mode de vie êdentaire, une hypertension artérielle, une augmentation de l’acide urique sanguin et des lipides. Des antécédents diabétiques sont généralement retrouvés dans la famille.
La perte de poids corrige le plus souvent les anomalies. La diététique est donc essentielle, à condition de suivre le régime. Négliger les règles hygiéno-diététiques et se contenter de prendre les médicaments aggrave inéluctablement le diabète. D’autres anomalies métaboliques surviennent, les médicaments deviennent moins efficaces, c’est l’escalade de médicaments pour aboutir aux injections d’insuline et à la survenue de complications redoutables.
L’hérédité joue un rôle important. Dans une famille de diabétiques, le risque est estimé à 30 % (50 % dans certaines familles). Les règles hygiéno-diététiques ont montré leur efficacité pour prévenir ce diabète: alimentation équilibrée, pratique d’une activité physique régulière, pas de prise de poids.
Pourquoi doit-on se soigner ? Les complications
Négliger son diabète, c’est mettre sa santé et sa vie en danger. Cette maladie,au début silencieuse, non douloureuse, progressivement et insidieusement, va perturber en profondeur l’organisme, si rien n’est fait. Fatigue, coup de barre, nervosité, tendance aux infections, variation de poids, sont des signes banals
Mais à plus ou moins long terme, risquent de survenir:
égliger son diabète, c’est mettre sa santé et sa vie en danger. Cette maladie,
au début silencieuse, non douloureuse, progressivement et insidieusement, va
perturber en profondeur l’organisme, si rien n’est fait. Fatigue, coup de barre, ner-
vosité, tendance aux infections, variation de poids, sont des signes banals.
Mais à plus ou moins long terme, risquent de survenir:
— des complications oculaires avec risque de cécité,
— des complications cardiaques avec angor et infarctus,
— une insuffisance rénale,
— de l’artérite,
— des complications neurologiques.
Être diabétique et ne pas se traiter, c’est multiplier par trois le risque d’infarctus, )ar quinze le risque d’insuffisance rénale, et par vingt le risque de gangrène. Sans oublier que le diabète est la première cause de cécité acquise et la deuxième cause l’amputation, non traumatique, des membres inférieurs. C’est, en fait, la troisième ause des dépenses de santé du monde occidental.
Au contraire, un bon suivi des règles diététiques réduit considérablement les nalaises, les complications et les hospitalisations.
– des complications oculaires avec risque de cécité,
– des complications oculaires avec risque de cécité,
– une insuffisance rénale,
-de l’artérite,
– des complication neurologiques.
Être diabétique et ne pas se traiter, c’est multiplier par trois le risque d’infarctus, )ar quinze le risque d’insuffisance rénale, et par vingt le risque de gangrène. Sans oublier que le diabète est la première cause de cécité acquise et la deuxième cause l’amputation, non traumatique, des membres inférieurs. C’est, en fait, la troisième ause des dépenses de santé du monde occidental.
Au contraire, un bon suivi des règles diététiques réduit considérablement les nalaises, les complications et les hospitalisations.