Le développement de radiopharmaceutiques : Les études pharmacologiques et pré-cliniques
Parmi les quelques dizaines de molécules intéressantes, un test un peu plus sophistiqué, plus lourd, donc plus cher permettra encore d’en éliminer une grande fraction. L’information obtenue à ce stade permet simplement de confirmer que les molécules de cette première série interagissent dans le mécanisme qui permet de décrire la pathologie, sans pour autant savoir dans quel sens, guérison ou accentuation de la maladie. Une réponse partielle à cette question peut être obtenue en testant leur fonctionnement sur un organe isolé, comme un cœur pour un futur produit de cardiologie, une fraction d’intestin pour un médicament en développement en gastro-entérologie ou en immunologie. À ce stade, c’est l’imagination du biochimiste qui est sollicitée. Les produits, à visée neurologique par exemple, ne sont pas nécessairement développés sur des extraits de cerveau.
La troisième et dernière étape, qui sera effectuée sur quelques dizaines de molécules, sera la plus lourde car elle mettra en œuvre des animaux pré-conditionnés, simulant l’indication visée.
En oncologie, la méthode la plus classique consiste à traiter des souris portant des greffons de tumeurs d’origine humaine. Ces étapes sont également extrêmement coûteuses en argent et en temps.
Au cours du développement des radiopharmaceutiques, un nombre important de ces étapes peut être évité. La raison en est bien simple : le radio-isotope greffé sur la molécule va jouer son rôle de traceur et l’imagerie permettra de localiser immédiatement la molécule. La sélection des meilleures substances se fera sur la base de celles qui montrent une plus grande facilité à se concentrer sur la tumeur en l’occurrence, ou sur tout autre organe ou tissu visé.
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