L'alcool
L’alcool lorsqu’il est ingéré en excès est susceptible d’altérer la santé. Il atteint le foie et le système nerveux. Plus la quantité est importante et plus le risque est grand. Comme pour toute drogue une dépendance peut s’instaurer avec une nécessité de boire quotidiennement une certaine dose d’alcool.
A cette dépendance fait suite une accoutumance où la personne est conduite à augmenter progressivement les doses pour arriver à l’effet escompté. Cette dépendance est souvent ressentie comme désagréable tout au moins au début. Dans ces conditions la personne est désireuse de diminuer voire d’arrêter sa prise d’alcool.
Arrêter seul
La prise de conscience d’une consommation immodérée d’alcool est le plus souvent suivie d’une restriction de celle-ci. Le plus souvent la diminution se fait sans l’aide d’un tiers. Il suffit de se donner les limites d’une consommation raisonnable. Pour fixer les idées, une consommation journalière d’un verre de vin par repas correspond à la sagesse. Cette limite peut-être franchie à l’occasion de festivités si toutefois celles-ci ne se renouvellent pas trop souvent et si la consommation n’est pas trop importante en quantité.
Qu’appelle-t-on une consommation importante d’alcool ?
Au-delà de 20 grammes d’alcool quotidiens, l’organisme souffre. Passé soixante dix grammes pour les hommes et cinquante grammes pour les femmes vous êtes dans le rouge.
Vous pouvez pratiquer votre alcootest et calculer le nombre de gramme d’alcool que vous buvez au cours d’un repas à l’aide de la formule suivante:
Degré d’alcool X 0,8 (densité de l’alcool) X volume en centilitre/10
Ainsi vingt grammes d’alcool sont apportés par :
– 2 Verres de vin à 12°
– 2 Demis de bière à 5°
– 2 Flûtes de champagne 2 verres de whisky de 2,5 cl
– 5 Verres de cidre à 5°
Se faire aider pour arrêter l’alcool
Les amis
Il y a les amis et les faux-amis. On reconnaît ces derniers lorsqu’ils vous poussent à consommer de l’alcool. Les amis au contraire, sont ceux qui sont à l’écoute des difficultés que vous traversez et qui tentent de vous aidez. A cet égard, il y a parfois davantage d’amis au sein des ligues a alcooliques anonymes que dans les fréquentations quotidiennes du monde du travail.
Le médecin
Le médecin est l’interlocuteur privilégié. On peut tout lui dire sans craindre de jugement de valeur moral. Il a l’oreille du professionnel et sait conduire un sevrage. Les femmes qui boivent volontiers en cachette tout en se culpabilisant sans oser consulter trouveront dans son cabinet le soutien quelles attendent.
Les centres spécialisés
Dans les cas difficiles les centres spécialisés conjuguent les compétences de plusieurs professionnels : psychologues, psychiatres, alcoologues, personnes confrontées au même problème.