La stérilité
Les causes de stérilité sont très nombreuses: troubles de l’ovulation, état des trompes, anomalie de l’utérus, troubles de la spermatogenèse chez le partenaire, incompatibilité du couple, sécrétions hormonales déséquilibrées ou insuffisantes pour assurer la nidation de l’œuf.
La stérilité est parfois hormonale, c’est vrai; parfois organique, c’est vrai. Et cependant…
Evoquons le cas de cette patiente qui n’avait pas de sécrétions vaginales, était frigide et déclarée stérile par de nombreux médecins; en plus, elle avait des seins polykystiques, et le gynécologue avait affirmé, confirmé, qu’elle ne pourrait pas être enceinte. En fait, il y avait à cela des raisons hormonales et des insuffisances sécré- loires.
En associant les médecines douces et la médecine traditionnelle, elle a été rééquilibrée et a aujourd’hui un beau petit garçon.
Répétons-le, la stérilité hormonale, et parfois même organique, est maintenant très souvent curable, sauf dans le cas où les organes reproducteurs sont inexistants
ou réellement lésés. Les frontières de l’impossible reculent chaque jour avec les progrès de la médecine. Le miracle de la fécondité est complexe et sûrement non encore entièrement décodé.
Une de mes propres cousines a trois fils et, pour chacune des grossesses, elle était à chaque fois déclarée «absolument stérile».
La stérilité féminine ne doit être considérée comme telle qu’après avoir essayé à plusieurs reprises toutes les possibilités de la psychothérapie, de l’hormonologie et des médecines douces.
Dans le pourcentage énorme de femmes stériles considérées comme incurables, on peut dire que près de la moitié ont quand même eu des enfants, sans parler de celles qui ont renoncé trop tôt, en n’ayant peut- être pas été au bout des choses.
Quant au problème des trompes bouchées, il est également discutable. Il faut que les trompes aient été enlevées pour accepter le verdict. Et l’on peut maintenant implanter directement dans l’utérus l’œuf fécondé en éprouvette par le spermatozoïde, si les trompes restent réellement imperméables. En dehors du problème des inséminations artificielles, il y a des «bottes secrètes ». En gros, cela consiste à faire des hystéro- graphies (radiographie de l’utérus), sans trop forcer, et à soumettre la femme à des traitements hormonaux qui la maintiennent à un taux hormonal compatible avec la procréation.
Dans ce cas, évidemment, les trompes doivent exister et être un peu perméables. Les cas où il existe des raisons réellement organiques irréversibles se voient, toutefois, assez souvent; mais, même dans celui d’une obturation des trompes, une patiente sur trois a encore des chances. En revanche, sont des causes indiscutables de stérilité l’ablation des ovaires ou une anomalie de l’utérus. Encore que j’aie vu une femme
avec un vagin et un utérus doubles, qui avait en plus une insuffisance hormonale et les trompes théoriquement bouchées, à qui l’on avait affirmé qu’elle n’avait aucune chance d’être enceinte, et qui l’a bel et bien été. Souvent, il reste un espoir et, si l’on ne va pas jusqu’à le tenter, c’est dommage car dans certains cas où la femme était soi-disant considérée stérile, on a eu la surprise de constater, à propos d’une émotion, d’un voyage, voire d’une adoption, qu’une grossesse était possible. Même la Bible en rapporte un bel exemple à propos d’Abraham, Sarah et Isaac !
Mais pas de rêves non plus. Votre médecin saura vous conseiller utilement pour ne pas laisser passer l’âge raisonnable, ou faire appel à l’adoption lorsque l’espoir n’est vraiment qu’un leurre déraisonnable. Et, dans les cas non exceptionnels où l’enfant vient naturellement après une adoption, je n’ai jamais vu les parents s’en désoler ou s’en plaindre.