La médecine nucléaire
Après une cinquantaine d’années d’expérience et de pratique, la médecine nucléaire a atteint un tournant de son histoire. Les nouvelles modalités d’imageries apparues sur le marché en ce début de siècle et les nouvelles molécules et techniques thérapeutiques associées au nucléaire, laissent entrevoir des perspectives encourageantes qui fascinent les spécialistes des autres disciplines médicales, et plus particulièrement les oncologues, les hématologues, les cardiologues et les neurologues.
Cet ouvrage n’a pas vocation à proposer des thérapies nouvelles et des solutions originales pour des pathologies qui semblent sans issue. Les médecins ont toutes les compétences nécessaires pour décider quel sera le traitement le plus approprié pour une pathologie précise et un patient donné. Il se veut simplement être porteur d’informations avec un souhait de vulgarisation auprès d’un public qui n’a souvent pas connaissance de l’existence de cette discipline qui est en train d’apporter un souffle nouveau dans le diagnostic et la thérapie, particulièrement dans le domaine de la cancérologie.
Au niveau thérapeutique, la médecine nucléaire se limite souvent aux cas difficiles et à une mise en œuvre en dernier ressort. En échec répétitif de chimiothérapie ou de radiothérapie, les médecins envisagent, dans certains cas uniquement, la mise en œuvre de substances de radiothérapie métabolique. On oublie un peu trop vite que le traitement des cancers de la thyroïde ne se conçoit plus sans l’utilisation d’iode 131. Plus de 90% des cancers de ce type sont traités avec succès de façon définitive et irréversible par cette méthode, et ce depuis plus de cinquante ans. Mais il est vrai, qu’il s’agit dans ce domaine, du seul réel succès qui n’a pas pu être reproduit sur d’autres cancers jusque vers la fin des années 1990.
Cet ouvrage n’a pas vocation à proposer des thérapies nouvelles et des solutions originales pour des pathologies qui semblent sans issue. Les médecins ont toutes les compétences nécessaires pour décider quel sera le traitement le plus approprié pour une pathologie précise et un patient donné. Il se veut simplement être porteur d’informations avec un souhait de vulgarisation auprès d’un public qui n’a souvent pas connaissance de l’existence de cette discipline qui est en train d’apporter un souffle nouveau dans le diagnostic et la thérapie, particulièrement dans le domaine de la cancérologie.
Au niveau thérapeutique, la médecine nucléaire se limite souvent aux cas difficiles et à une mise en œuvre en dernier ressort. En échec répétitif de chimiothérapie ou de radiothérapie, les médecins envisagent, dans certains cas uniquement, la mise en œuvre de substances de radiothérapie métabolique. On oublie un peu trop vite que le traitement des cancers de la thyroïde ne se conçoit plus sans l’utilisation d’iode 131. Plus de 90% des cancers de ce type sont traités avec succès de façon définitive et irréversible par cette méthode, et ce depuis plus de cinquante ans. Mais il est vrai, qu’il s’agit dans ce domaine, du seul réel succès qui n’a pas pu être reproduit sur d’autres cancers jusque vers la fin des années 1990.
Jusqu’à présent, le rôle de la médecine nucléaire a donc essentiellement été dédié à une aide au diagnostic au travers de toutes les méthodes de scintigraphies développées à ce jour.
L’exemple du cancer de la thyroïde
À tout seigneur tout honneur, commençons par l’iode 131. Les premiers essais d’imagerie, puis de traitement d’hyperthyroïdie par la radioactivité sous forme injectée datent de 1942 et c’est en 1946 qu’il est démontré qu’un traitement de cancer de la thyroïde par l’iode 131 fait disparaître la tumeur, mais également l’ensemble des métastases, confirmant ainsi la puissance de la méthode. Cette efficacité incontestable est liée à la propriété spécifique des tissus thyroïdiens de fixer de l’iode. Cette fixation inclut les métastases puisqu’il s’agit de cellules ayant pour origine la glande thyroïde. Cette méthode reste de nos jours incontournable aussi bien pour le diagnostic des maladies thyroïdiennes que pour leur traitement. Malheureusement, c’est le seul exemple connu de tissu humain fixant aussi spécifiquement un radionucléide, laissant la médecine nucléaire de thérapie pendant longtemps avec un sentiment d’insatisfaction avec cet unique, mais important succès.
Néanmoins, l’iode ayant démontré certains avantages physico-chimiques, il est resté pendant longtemps un outil privilégié demédecine nucléaire, sous la forme de différents radio-isotopes qui, pour la plupart ont servi à des marquages de molécules pour des besoins de diagnostic.
Néanmoins, l’iode ayant démontré certains avantages physico-chimiques, il est resté pendant longtemps un outil privilégié demédecine nucléaire, sous la forme de différents radio-isotopes qui, pour la plupart ont servi à des marquages de molécules pour des besoins de diagnostic.
Vidéo : La médecine nucléaire
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : La médecine nucléaire
https://www.youtube.com/embed/9BZ14dpeNog