La défense de l’organisme
Des pustules recouvrant les mains des vachers et dont le contenu est injecté à des patients atteints de variole, l’inoculation à un enfant d’extraits de moelle de lapin enragé, une épine de rosier plantée dans une larve d’étoile de mer et « digérée » progressivement, des souriceaux immunisés par le lait de leur « nourrice » : derrière cette liste hétéroclite, se cachent quelques-unes des expériences qui ont permis à de grands noms de l’histoire de l’immunologie – E. Jenner, L. Pasteur, E. Metchnikoff, P. Ehrlich – de comprendre, entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle, comment l’organisme se défend, grâce aux anticorps ou à la phagocytose, des agressions extérieures, et comment on peut, avec la vaccination, stimuler ces mécanismes naturels de défense.