La contraception des très jeunes
Les grossesses d’adolescentes de moins de 18 ans sont encore trop fréquentes, et ce malgré une large diffusion de l’information sur la reproduction humaine. Afin de préserver l’avenir de la jeune fille et
d’éviter la naissance d’un enfant voué à l’échec social, une interruption volontaire de grossesse (IVG) s’avère en général nécessaire et souvent préconisée. L’IVG sera envisagé avec toutes les précautions qui s’imposent, car il s’agit toujours d’une épreuve très douloureuse à vivre quel que soit l’âge de la femme.
Avant d’en arriver là, une contraception efficace devrait toujours être proposée aux jeunes filles en âge d’avoir des rapports sexuels. La mini-pilule, dont le faible dosage est adapté à la physiologie de la jeune fille, est tout à fait conseillée et bien tolérée.
Les jeunes mineures n’ont absolument pas besoin du consentement des parents pour se faire délivrer un contraceptif. Médecins et pharmaciens, tenus au secret professionnel, leur en fournissent sans difficultés. Elles peuvent se rendre au centre de planning familial pour y obtenir, gratuitement et en toute discrétion, des consultations gynécologiques et des contraceptifs modernes.