La conduite à tenir devant une brûlure cutanée et son impact sur le pronostic de la cicatrication.
Les brûlures représentent un ensemble de lésions très hétérogènes causées par des agents thermiques, chimiques ou électriques et qui varient selon La profondeur.
Les brûlures superficielles dont l’évolution, en l’absence d’infection, se fait vers la cicatrisation spontanée.
Les brûlures profondes qui ne peuvent s’épithélialiser spontanément.
Les brûlures intermédiaires qui posent les problèmes les plus ambigus.
Elles varient aussi selon La surface, la règle utilisée est la règle de wallace (9%), la brûlure est considéré très grave si elle atteint plus que 50%de la surface corporelle
La localisation de la brûlure est un élément qui commende le pronostic, en effet une brûlure des voies aériennes supérieures est très dangereuses pour le pronostic vitale, une brûlure aux niveaux des organes génitaux externes ou une brûlure oculaire a un mauvais pronostic fonctionnel, une brûlure du visage a un très mauvais pronostic esthétique et psychologique.
En dehors des cicatrices superficielles ou la guérison est de règle, dans les autres cas la chirurgie trouve sa place que dans les cicatrices défectueuses non pas pour les supprimer mais pour les améliorer et les aligner.
Les gestes à pratiquer d’urgences doivent être connues par tout le monde vu que le temps de latence de l’intervention de l’équipe spécialisé peut être décisifs :
- Stopper Immédiatement la pénétration de la chaleur soit en enlèvent les vêtements soit en éloignant la victime du lieu de l’incident.
- Prévenir l’atteinte d’autres personne par la mise en quarantaine du lieu de l’accident.
- Laver abondamment l’organe atteint à l’eau froide pendant une dizaine de minutes.
- Couvrir l’organe atteint par un pansement stérile type tissus propres selon les moyens,
- Alerter le SAMU et surveiller l’état respiratoire du victime.
Les brûlures graves sont prise en charge immédiatement aux unités de soins intensifs ; une incision de décharge est obligatoire si un membre est atteint, l’excision du tissu nécrosé est aussi obligatoire et cette phase peut durer 4 semaines, elle peut être faite sous anesthésie locale ou généralement enfin la réparation du tissus perdus qui se fait aux moyens d’une greffe de peau.
Quelques séquelles peuvent persister comme les placards cicatriciels hypertrophiques, les brides cicatricielles ou la rougeur néanmoins ils peuvent être prévenus par les massages ou la crénothérapie.
La cicatrisation évolue sur 6 à 24 mois, elle dépend du potentiel de cicatrisation du patient, la zone opérée et bien sûr, le type d’intervention réalisé.