la chirurgie ORL, des végétation au cancer
Les voies respiratoires sont, comme le tube digestif, des organes internes ouverts sur l’extérieur .Elle nous permettent de respirer, mais sont ainsi mais sont ainsi exposées à un grand nombre d’agresseurs végétaux, minéraux et bactériens. Les allergies respiratoires, les maladies pulmonaires dues à l’inhalation de poussières d’amiante ou de charbon, les infections des voies aériennes ont un point commun : tous ces agresseurs pénètrent par le nez. La pathologie respiratoire est donc, d’abord, une pathologie otorhino-laryngologique. Les affections ORL les plus fréquentes sont évidemment infectieuses et commencent chez le jeune enfant. Les rhinopharyngites récidivantes sont le lot quotidien des parents d’enfants en bas âge. L’adénoïdectomie (ablation des végétations) consiste à gratter la région adénoïdien- ne pour en enlever le tissu infecté. Elle se pratique chez l’enfant sous anesthésie générale. On y a surtout recours devant les otites bactériennes récidivantes, et lorsque l’enfant présente une otite séreuse. Celles-ci ne sont pas dues à un microbe, mais à une mauvaise aération de l’oreille. Les sécrétions s’accumulent dans l’oreille moyenne et «engluent» le tympan, entraînant une diminution de l’audition. L’adénoïdectomie est associée à la pose de drains transtympaniques (communément appelés «yoyos») qui permettent l’évacuation permanente des sécrétions, en attendant la maturation du système immunitaire de l’enfant. En effet, les rhinopharyngites récidivantes de l’enfant cessent en général spontanément autour de 4 ou 5 ans. D’autres structures sont fréquemment concernées par les infections ORL. Il s’agit des sinus. Ce sont des cavités formées à l’intérieur des os de la face, et dont l’orifice se situe dans les fosses nasales, sous des replis muqueux appelés cornets. Leur localisation est frontale (au-dessus des orbites), maxillaire (sous les orbites), ethmoïdale (derrière les orbites) et sphénoïdale (au- dessus du cavum, partie supérieure du pharynx). les sinus servent à réchauffer l’air inspiré avant que celui- ci ne rejoigne les poumons. Ils servent également à le débarrasser des poussières qu’il contient, mais peuvent en contrepartie être le siège d’une irritation constante du fait de ces poussières. Les muqueuses (parois internes) des sinus deviennent alors inflammatoires, elles peuvent produire des polypes (excroissances de la muqueuse produites par l’irritation chronique) et se sur infecter de manière répétée Les sinusites maxillaires chroniques peuvent nécessiter un drainage. Celui-ci consiste à en nettoyer le contenu en perforant, sous anesthésie locale, la cloison entre fosse nasale et sinus, à l’aide d’un trocart (aiguille métallique creuse). Or insère un petit tube (cathéter ‘dans le trocart, pour aspirer le pus contenu dans les sinus, et instiller des antibiotiques ou des anti-inflammatoires. Les crains sont laissés quelques jours. Les polypes sinusiens doivent être retirés par intervention chirurgicale, car ils favorisent les réinfections. Les chirurgiens ORL sont également sollicités pour traiter des infections profondes des os de la face consécutive à des sinusites mal traitées, par exemple) ou des traumatismes accidents .Mais les tumeurs malignes des voies aériennes sont aussi une indication fréquente et malheureusement très lourde. Les voies aéro-digestives sont en effet soumises à deux agents cérigènes majeurs:le tabac et l’alcool.Les cancers de la bouche, du larynx, des cordes vocales, du pharynx, sont très fréquents chez les sujets fumant et buvant beaucoup, entre 40 et 60 ans.
Une réponse pour "la chirurgie ORL, des végétation au cancer"
après une toux, j ai des espèces de cailloux qui proviennent de la trachée ou de la gorge…et c’est très désagréable pck ça sent pas bon.k est ce que c’est?