La chirurgie ambulatoire
Aujourd’hui, un grand nombre d’interventions chirurgicales durent peu de temps et réclament une hospitalisation très courte. Un certain nombre d’interventions peuvent d’ailleurs avoir lieu «en ambulatoire» c’est-à-dire sur une seule journée. Le patient entre le matin, est opéré en fin de matinée ou en début d’après-midi et ambulatoire est de plus de 40% au Canada, 18% en Grande-Bretagne, 33% en Suisse… mais encore seulement 5% en France.
Cependant, le nombre de ces gestes va croissant, en particulier grâce aux techniques d’intervention endoscopiques qui permettent de raccourcir beaucoup les délais habituels d’intervention.
C’est compréhensible : lorsqu’il est possible d’enlever un calcul du cholédoque en passant par les voies naturelles, nul besoin d’inciser la peau, les muscles et les tissus, ou de découper les voies biliaires. Autant de gagné en temps de cicatrisation.
Par ailleurs, les examens endoscopiques ont permis d’éliminer un grand nombre de gestes chirurgicaux qui avaient avant tout pour but d’explorer une anomalie découverte à la radiologie, par exemple. Un polype de l’intestin peut aujourd’hui être vu directement en endoscopie biopsié, voire ôté totalement au cours d’une seule et même séance d’endoscopie. Il y a 25 ans, il fallait effectuer un lavement baryté, puis intervenir chirurgicalement, sans savoir toujours si l’on opérait un cancer ou un polype bénin !
A mesure que les techniques endoscopiques et micro-chirurgicales