L’ergothérapie chez l'hémiplégie
L’hémiplégie très fréquente dans la seconde partie de la vie, s’observer à tout âge (IMC qui pose des problèmes particuliers, fait l’objet d’un chapitre spéciale). Elle est la plus souvent la complication d’une obstruction vasculaire. Elle peut aussi être la séquelle d’un traumatisme ou d’un processus expansif intracrânien (tumeur, abcès…). Le pronostic et les possibilités de récupération dépendent, non seulement de l’étendue des lésions, mais encore de l’étiologie. Ainsi peut on schématiquement opposer ; l’hémiplégie symptôme d’une hypertension artérielle ou d’une artériopathie athéromateuse diffuse et évolutive comportant des risques de récidive, d’infarctus du myocarde, d’amputation…., et l’hémiplégie séquelle d’une lésion focale, guérie non évolutive. Dans le premier cas les objectifs de l’ergothérapie ne peuvent être que limités, tous orientés vers la recherche de meilleure Independence possible Dans le seconde cas, l’ergothérapie pourra se fixer des buts plus ambitieux. Les lésions responsables de l’hémiplégie n’intéressent qu’exceptionnellement les seules voies au centres de motricités , elle atteignent également les structures anatomiques voisines, supportant la sensibilité , le langage, li champ visuelle, les gnosies, les praxies …Aussi convient il d’envisager successivement les troubles moteurs et les troubles associés, en sachant que toutes les combinaisons peuvent être rencontrés. L’ergothérapie est confronte schématiquement à quatre types de troubles moteurs : les hémiplégies flasque, flasco spasmodique, spastique et fruste. Habituellement, les trois types se succèdent. L’atteinte motrice est plus importante et quelle que fois irrégulièrement répartie : formes prédominantes à la totalité du membre supérieure ou à son extrémité, au membre inferieur. En pratique, l’ergothérapie n’interviendra qu’au bout de quelques jours, lorsque l’œdème cérébral et l’hypertension intracrânienne auront disparu. Dans tous les cas, son objectif primordial est d’assurer à l’hémiplégie un maximum d’indépendance Il se renseigne d’abord auprès du neurologue de l’état du patient et du pronostic, et ultérieurement, il se tiendra en permanence au courant de l’évolution.