L’ennemi numéro un : Les radicaux libres
Radicaux libres : Qui sont-ils ?
La matière vivante est constituée de molécules, qui comme vous le savez, sont elles-mêmes formées d’atomes entourés d’électrons. Ces électrons vont en général par paires. Il existe des atomes ou des fragments de molécules qui ont un électron célibataire. C’est cette anomalie qui définit un radical libre. De ce fait, celui-ci possède la propriété d’être très instable. L’oxygène est à la base des principaux radicaux libres, c’est un paradoxe puisque l’homme a un besoin absolu de ce gaz pour vivre. Sans rentrer dans des détails trop compliqués, sachez qu’il existe 4 types principaux de radicaux libres :
- L’ion superoxyde qui est fabriqué par l’organisme lors de la production d’énergie ou bien comme moyen de défense contre certaines agressions comme les allergies ou les infections. Ce sont certains globules blancs (macrophages, neutrophiles, monocytes) qui le produisent. La bataille contre l’agent agresseur gagnée, ces derniers arrêtent leur production. L’ion superoxyde est en général bien maîtrisé dans un organisme sain, par l’enzyme superoxyde dysmutase comme nous le verrons plus loin.
- Le radical hydroxyleest beaucoup plus dangereux et représente la source majeure des dégâts réalisés dans nos cellules avec l’âge et au cours des maladies inflammatoires et dégénératives. Il est capable de détruire partiellement ou totalement des gènes, des molécules diverses, les protéines, les acides gras, les vitamines, etc. C’est lui l’ennemi numéro un. Il provient du mauvais contrôle du fer et du cuivre, mais aussi il peut être produit par les radiations ionisantes d’origine naturelle ou humaine.
- Le peroxynitrite qui est aussi redoutable que le radical hydroxyle. Il est formé lors de la rencontre de l’ion superoxydase avec des dérivés nitrés. Il se fixe aux protéines et aux gènes qu’il déforme et lèse.
- L’oxygène singulet n’est pas exactement un radical libre mais on peut l’assimiler à ces derniers. Il apparaît sous l’action du soleil (ultraviolets) et des radiations ionisantes. Il s’attaque au collagène, cette protéine qui est le constituant majeur des tissus conjonctifs, donc du tissu sous-cutané. C’est lui qui provoque ainsi les rides de la peau.