Hormones et beauté
Certains estiment que prendre des hormones pour des raisons esthétiques, c’est disproportionné, c’est prendre un pavé pour tuer une mouche.
Personnellement, je pense que non. L’esthétique est un problème important, puisque c’est le traitement du moi physique qui retentit le plus sur le moi psychologique.
L’esthétique, c’est obtenir de soi la meilleure image possible pour être le mieux possible dans sa peau; et mieux on est dans sa peau, plus l’équilibre psychique est solide, ainsi que tous les systèmes qui en dépen dent: hypothalamus, hypophyse et glandes sont en har monie et contribuent à une sexualité épanouie. Les traitements esthétiques vont beaucoup plus loin que le mot « esthétique » : ce n’est pas être beau ou moins beau, c’est être mieux ou moins bien dans sa peau.
On dit qu’il faut apprendre aux gens à s’assumer tels qu’ils sont? Oui, dans la mesure où l’on ne peut rien faire pour améliorer ou changer. Mais je trouve dom mage qu’une femme qui a un vilain nez ne se prive p.is de vacances ou d’une voiture pour se refaire un beau nez reconnu par tous, faisant d’elle une femme plus séduisante, plus sollicitée…
Il est toujours plus plaisant d’être un objet de convoi tise ou d’admiration. Même à un âge avancé, mieux vaut qu’une femme reste relativement coquette, aussi bien pour elle que pour son entourage, plutôt que se laisser aller.
Même quand la préoccupation physique tourne au narcissisme, à l’obsession, il faut s’en occuper. Si une femme croit, à tort, avoir trois kilos de trop; si, dans son vécu, trois kilos de moins la rendront belle, il faut les lui faire perdre, dans la mesure où cela l’équilibre. Ce n’est pas un point de vue philosophique, c’est un point de vue médical tout court, terre à terre. Tout le système endocrinien est sous la dépendance de l’écorce cérébrale et, en agissant sur celle-ci, on rééquilibre l’ensemble.
Il est regrettable de ne pas aider les femmes, quand on le peut, par des traitements hormonaux, par la chirurgie esthétique, par des conseils d’habillement, de coiffure, de maquillage, à condition de ne pas léser la santé !
On est maintenant armé pour faire une thérapeutique hormonale en diminuant au maximum, voire en supprimant, ses inconvénients. Mieux même: une hor- monothérapie bien conduite corrige nombre de perturbations sanguines, cutanées, mammaires, cellulitiques.
Donc cela améliore non seulement l’esthétique mais aussi la santé!
Ce n’est pas un pavé pour tuer une mouche, c’est peut-être la grosse Bertha, mais pour conquérir le monde, rien n’est de trop !