Fibromes utérins : Introduction
Ce sont des tumeurs bénignes développées aux dépens du myomètre et dont le contingent cellulaire a une répartition variable entre cellules purement musculaires et cellules fibroblastiques ; cette répartition influence d’ailleurs l’aspect et l’évolution du fibrome. Ainsi le terme « léiomyome » est le plus adapté. Classiquement, on rattache leur prolifération à un hyperœstrogénisme et la fréquence augmente avec l’âge des patientes. Il s’agit d’une pathologie fréquente après 35 ans et en périménopause (la ménopause peut être d’ailleurs un mode de guérison ou de stabilisation). Ils sont plus fréquents dans la race noire. Bien souvent, cette pathologie est bien tolérée ou latente.
20 % des femmes avant 30 ans sont touchées, 40 % à 50 ans, plus souvent chez des nullipares.