Fer
Chez l’homme la carence martiale est exceptionnelle. Chez ia femme du fait des pertes menstruelles et des grossesses, elle est fréquente.
Le fer héminique apporté par la viande et le poisson a une biodisponibilité nettement supérieure à celle du fer non héminique apporté par les autres aliments.
L’absorption sciait sous forme de fer ferreux, le fer ferrique devant ctre transformé en fer ferreux sous l’influence de l’acidc chlorhydrique gastrique. Cette absorption est régulée (sauf au cours des hémosidéroses) en fonction des besoins par fixation sur l’apoferritine duodénale, qui transfère le fer ferreux à la transferrine plasmatiquc.
Fer dans l’organisme
La quantité totale est d’environ 3,5 g chez l’homme et de 2 g chez la femme. 60 % du fer se trouve sous forme d’hémoglobine. L’hémoglobine contient 0,33 % de fer soit, pour 100 ml de sang, qui correspond à 15 g d’hémoglobine, 50 mg.
L’hématopoïèse nécessite approximativement 1 mg/jour, mais une grande partie du fer utilisé sera récupérée après destruction des globules rouges.
3,5 % du fer se trouvent sous forme de myoglobine musculaire ; 1/3 est stocké sous forme d’hémosidérine et de ferritine, en particulier dans le foie, la rate et la moelle.
La sidérémie est de 13 à 25 (imol et l’hémoglobinémie de 7,5 à 11 mmol/1.
Excrétion du fer
L’excrétion urinaire est faible, de 0,1 à 0,5 mg/24 h. L’excrétion fécale correspond surtout au fer non capté par l’apoferritine mais aussi à la desquamation intestinale. Ainsi le contrôle du bilan se fait-il non par excrétion, mais par non-absorption.
Toutes les pertes sanguines correspondent évidemment à des pertes martiales. En particulier les pertes menstruelles éliminent plusieurs mg de fer/jour.
Besoins en fer
Les besoins sont chez l’homme de 5 à 10 mg/jour, compte tenu du fait que seule une partie est absorbée. Ils sont de l’ordre de 15 mg à 20 mg chez la femme réglée et chez la femme enceinte lorsqu’elles consomment des aliments d’origine animale, de 20 à 30 mg si son alimentation est à base de produits végétaux.
L’acide ascorbique facilite l’absorption du fer non héminique. Même en l’absence d’anémie, une déficience en fer peut se traduire par une réduction de la capacité physique à l’effort et une diminution des performances intellectuelles. Chez l’enfant anémique, on constate une plus grande vulnérabilité aux infections et une altération des défenses immunologiques.
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