Faut-il être vacciné contre la rubéole ?
La rubéole est une maladie à virus évoluant par petites épidémies chez les jeunes enfants. La maladie passe souvent inaperçue, car les symptômes sont très discrets et non spécifiques. Après une incubation de deux semaines environ, un petit rhume avec une fièvre à 38 °C signale une atteinte virale qui s’accompagne de petits ganglions dans le cou. Une éruption cutanée légère et fugace fait penser à la rubéole : ce sont des petites taches rouges qui apparaissent au visage et qui s’étendent au tronc et aux membres. L’éruption disparaît en deux-trois jours et l’enfant guérit sans aucun traitement, souvent sans avoir vu le médecin.
Les complications sont très rares.
Le seul problème est le risque de malformations pour le fœtus, si cet enfant rubéoleux contamine une femme enceinte qui n’est pas immunisée (une femme peut acquérir une immunité soit par la maladie contractée dans son enfance, soit par la vaccination faite avant la grossesse). En effet, la rubéole ne s’attrape qu’une seule fois dans la vie.
La vaccination contre la rubéole est donc vivement recommandée pour les filles (et également conseillée pour les garçons afin de casser la progression des épidémies dans l’enfance).
Habituellement, la première injection est faite chez le nourrisson entre un et deux ans et une injection de rappel cinq ans plus tard.
La vaccination peut être débutée plus tard dans la vie : dans l’adolescence et même à l’âge adulte. Dans ce dernier cas, la femme doit être sous contraception depuis un mois et le rester pendant les deux mois qui suivent l’injection vaccinale (la grossesse est contre-indiquée pendant cette période). La vaccination est habituellement bien tolérée. Rarement, on observe une petite fièvre à 38 °C ou des petites douleurs articulaires et musculaires.