Elmeria caryae : Aporpium caryae
les sporophores, compacts et étalés, avant jusqu’à 4 mm d’épaisseur, se singularisent par le contraste entre leurs pores blancs et la cloison brune de eurs tubes. Humides, ils sont charnus et mous, durs avec une marge étroite blanche à beige pâle quand ils sont secs. Les pores, blancs à légèrement brunâtres, secs presque ocre à brun- gris, sont anguleux ou un peu étirés. Les tubes mesurent 1-6 mm de long. Espèce rare, venant le plus souvent en fin d’été, en saprophyte sur les branches et troncs couchés de feuillus (hêtres surtout, moins souvent sur chênes, charmes et aulnes), mais on la trouve aussi, rarement, sur conifères (sapins) et sur les vieux sporophores de Polyporales (Fomes fomentarius). Elle est plus commune en altitude (400- 1.000 m). On peut la confondre avec de nombreux Phanerochaetes et avec des Polyporacées; elle en diffère par ses caractères microscopiques, surtout par ses basides fourchues.