Education et prise en charge du diabètique
Les études sociologiques sur la maladie diabétique ont montré qu’il n’y a pas un seul responsable du contrôle de la maladie diabétique mais
plusieurs :
1. Ceux oui ont le pouvoir médical .
– la médecine comme enseignée a le Faculté.,
– les médecines parallèles (plantes …)
– la religion et Dieu.
2. Le malade lui-méme :
3. la chance.
Cette constatation explique les efforts de plus en plus organisés et structurés pour permettre « au malade » de participer è la prise en charge de sa maladie.
Mais aujourd’hui, on considère que l’éducation diabétologique ne doit pas concerner uniquement les patients mais aussi le personnel soignant (infirmiers, diététiciens et médecins).
Enfin, l’information des pouvoirs publiques et de la population peut aider à assurer une politique efficace de prévention primaire et secondaire.
Justification de rêducation diabétologique
En Tunisie comme partout ailleurs, le temps réservé à chaque malade au cours des consultations est nécessairement limité étant donné ïe nombre important de malades. Vient donc Vidée de réunir les malades en dehors des consultations, par petits groupes afin de les informer et de les former aux techniques de surveillance et de traitement du diabète.
Ceci est obligatoire si l’on veut réduire la gravité de la maladie.
Matériels
– moderne : systèmes d’éducation assistée par microordinateur,
– classique : on peut utiliser îe « discours” véhiculé par le langage parlé mais aussi :
* les diepos (images avec ou sans teste)
* le vidéo
* Iss travaux manuels :
flaneîlogramme et découpages
technique d’analyse du sang et des urines + techniques d’injection de l’insuline
l’hygiène alimenteire, buccodentsira et des pieds.
* un local bien éclairé et propre.
Les techniques d’éducation nutritionnelles
doivent favoriser l’apprentissage des malades, leur attitude
: »?tique devant telle ou telle situation est capitale :
1. L’information peut être considérée comme un message é sens unique, allant d’une personne « renseignée“ è une personne qui “s’informe »
2. l’objectif est ici d’aider le malade è se traiter donc :
– éviter 1e modèle vertical
– s’orienter plutôt vers les objectifs d’apprentissage
exemple : (cité par J.P. ASSAAL), le didbétigue oui a perdu la sensibilité au niveau de ses pieds peut se rendre compte de fa qualité de ses chaussures en les examinant au toucher (è l’intérieur) et en les comparant à des chaussures défectueuses. Ce qui lui permet de juger des risques encourus par l’absence de sensibilité de ses pieds.
– savoir expliquer de manière simple et compréhensible aux parents d’origine socio-culturels très diverss.
– savoir écouter, observer et reformuler ce qu’exprime :s patient dans le but d’une meilleure autonomie thérapeutique.
3. Utiliser les erreurs du malade pour fui permettre d apprends
« i9ner _ ?0 prescription doit être simple, facile a comprendre par îe malade, ou même par d’autres personnes;
– gérer les erreurs afin de les éliminer :
* devant les résultats des tests de surveillance (glycémie au doigt,
glycosurie, acétonurie…).
c.e médecine ne doit oes donner 1s solution mais eider re malade a ^rouve l’erreur et proposer la ou les solutions.
* comme on doit » revoir » un traitement, on UOU revoir reuuwuu.. des malades afin d’améliorer le traitement.
* l’erreur ne doit pas toujours être impuéte è l’élève » (le malade) mais peut être à l’enseignement ou é “l’enseignant”.
C’est pour cela que l’enseignant’’ (le soignant) doit avoir :
– une formation médicale (pratique et théorique)
– une formation psychologique (savoir écouter et comprendre le malade,
– une formation pédagogique (faire comprendre facilement ses (messages),
– il doit surtout connaître le profil socio-économique et culturel de la population è éduquer.
Nous utilisons la technique de la redondance (répétition du message), des séances de courte durée, suivie de discussion et de demonstration, en langue parlée et concernant uniquement les produits (alimentaires et médicaux) disponibles dans notre pays.
Certaines cacertéristlques portent sur le programme éducatif :
– le contenu de ce programme est important,
– le durée de renseignement doit être adaptée et préférée longue.
Une séance par semaine pendant six semaines est plus rentable qu’une séance par jour pendant une semaine qui est plus rentable que deux jours d’enseignement.