De nouveaux modèles alternatifs : de distribution alimentaire
Au lieu de multiplier à l’infini le nombre de produits référencés dans nos supermarchés, ce qui visiblement n’apporte plus aucun bénéfice au consommateur, il faudrait donc développer des activités de services pour aboutir à des repas équilibrés de qualité, parmi les développements possibles de diverses offres, on peut souhaiter la multiplication de restaurants familiaux peu onéreux, ouverture de boutiques pour disposer de repas préparés au quotidien, le développement d’une livraison directe de produits issus e l’agriculture, la mise en place de marchés paysans ou d’agro marchés organisés par des groupements de consommateurs et ‘agriculteurs, la prise en charge par les professionnels des fruits t légumes ou d’autres aliments des étapes préliminaires de leur réparation. Il s’agirait de favoriser l’adoption de repas réellement structurés autour d’une entrée, d’un plat principal et d’un dessert, e réhabiliter l’acte culinaire, d’éduquer le goût, d’apprendre à gérer les plaisirs de la table II n’y a aucune raison que nos sociétés modernes, sous prétexte de gérer l’abondance alimentaire, ne lient plus capables de maintenir certaines traditions culinaires, e les enrichir, de favoriser l’équilibre nutritionnel de la population. Une nouvelle approche tournée autour de la préparation es repas par le développement de services appropriés est tout lis si génératrice de développement économique. Les modèles actuels de production agroalimentaire sont considérés comme des sources de richesses importantes, mais il faudrait en évaluer aussi :s conséquences générées en amont sur le tissu rural et l’environnement, et en aval sur le comportement et le dynamisme humains.
Une prise de conscience nouvelle du potentiel de l’alimentation, de la responsabilité de chacun dans la gestion de cette chaîne complexe devrait sûrement inciter le consommateur à consacrer une part plus importante de son revenu au budget alimentaire. Ce changement de notre paysage devrait sans doute aboutir à un redéploiement de l’activité économique des grandes entreprises vers les PME, les artisans et les agriculteurs eux- mêmes.