Comprendre la perte du poids
Sur le principe, la perte de poids est facile à comprendre. Elle représente l’inverse de la prise de poids, à savoir que les plateaux de la balance penchent dans l’autre sens : les dépenses sont plus importantes que les apports. C’est le cas classique du régime où, tout au moins au début, la personne mange moins tout en maintenant un niveau constant d’activité physique.
L’alimentation ne varie pas en quantité tandis que l’activité physique augmente. C’est le cas classique du régime où, tout au moins au début, la personne mange moins tout en maintenant un niveau constant d’activité physique.
L’alimentation ne varie pas en quantité tandis que l’activité physique augmente.
Est-il plus facile de perdre du poids selon les saisons?
Cela dépend de l’activité physique que la personne entreprend. Les uns profitent de l’été pour s’activer tandis que les autres se prélassent au soleil, se rendant volontiers aux baptêmes, communions ou autres invitations. Il est certain que les premiers perdent davantage de poids que les seconds.
Inversement l’hiver, certaines personnes mangent davantage pour lutter contre le froia tandis que d’autres ne changent pas leur alimentation et sortent souvent à l’extérieur. Ces derniers perdent plus facilement du poids.
L’alimentation augmente mais moins que l’activité physique.
C’est le cas par exemple des explorateurs qui partent dans les contrées polaires ou des coureurs cyclistes lors du Tour de France. Ils consomment beaucoup de calories (jusqu’à 7 000 Kcal par jour) pour faire face au froid ou pour monter les cols entre les montagnes. La lutte contre le froid et l’activité physique entraîne une perte de poids malgré les grandes quantités de nourritures absorbées.
L’alimentation diminue tandis que l’activité physique augmente.
Ce dernier cas de figure est idéal. Consommer moins, dépenser plus : la recette est sûre et efficace… en théorie du moins. En pratique la perte de poids est d’une difficulté redoutable.
Pourquoi est-il si difficile de perdre du poids ?
La perte de poids met en jeu un ensemble de phénomènes complexes. Dans l’organisme tout est fait pour le maintien des constantes : maintien du taux de sucre dans le sang, maintien du taux de calcium ou de potassium, mais aussi maintien du poids. Votre corps s’habitue à votre poids, il ne sait pas que cela vous ferait plaisir de vous alléger et empêche toute diminution qu’il perçoit comme un risque pour votre santé.
A partir du moment où vous commencez à perdre du poids, votre corps va mettre en batterie tout un processus pour vous mettre en échec. C’est un peu comme si vous aviez réglé votre thermostat sur 30 degrés. Vous trouvez qu’il fait trop chaud, alors vous ouvrez les fenêtres mais votre chauffage va se mettre en route pour maintenir les 30 degrés programmés initialement. Pour le poids, c’est la même chose. On ne parle pas de thermostat mais de pondérostat. Voici ce qui se passe lorsque vous décidez de maigrir :
- La diminution du poids entraîne tout d’abord une diminution du métabolisme basai.
L’organisme va brûler moins de calories pour son propre fonctionnement.
Comme vous brûlez moins d’énergie, ce que vous mangez vous profitera davantage.
Et d’un !
- Les dépenses physiques liées à l’exercice physique vont elles-mêmes diminuer.
En effet, un éléphant dépense beaucoup plus de calories pour courir qu’un lapin.
Autrement dit, au fur et à mesure que vous perdrez du poids, il vous faudra augmenter les efforts pour perdre la même quantité de calories.
Et de deux !
- Lorsque vous perdez du poids, des phénomènes de frustration et de récompense se mettent en place favorisant la prise d’aliments plaisants, à la fois sucrés et gras comme les gâteaux, c’est-à-dire les plus riches en calories et ceux qui font le plus grossir.
Et de trois !
- Lorsque l’on maigrit on puise sur les graisses de réserve. La diminution des adipocytes provoque une diminution de la leptine secrétée par ces derniers. Dans le cerveau, l’hypothalamus enregistre cette modification de la leptine ce qui provoque la libération d’une substance appelée neuropeptide Y. Celle-ci augmente la sensation de faim et plus particulièrement vis-à-vis des lipides qui sont, nous l’avons vu, les plus énergétiques.
Et de quatre !
- Parralèlement ce médiateur entraîne lui aussi une diminution des dépenses énergétiques, ce qui nous ramène au point de départ.
Et de cinq !
Ainsi de nombreux phénomènes concourent à limiter la perte de poids. La réussite consiste à surmonter les barrières que votre propre organisme met en travers de votre route. Nous y reviendrons mais sachez, d’ores et déjà que le succès dépend de vous et de plusieurs conditions que vous devez impérativement réunir. A savoir :
- Augmenter l’activité physique.
- Réduire durablement les apports alimentaires.
Nous avons vu plus haut comment calculer vos dépenses de calories au cours d’une journée.
Pour bien perdre du poids on estime qu’il faut absorber environ 700 Kcal de moins par jour que ce que l’on dépense.
A titre d’exemple si vous dépensez 2300 Kcal par jour il faudrait que vous mangiez I 600 Kcal (2300 – 700) par jour pour bien maigrir.
- Augmenter les apports protidiques (viande, poisson, fromages allégés).
- Avoir des apports lipidiques (graisses) inférieurs à l’apport glucidique (sucres, pâtes, riz, céréales, fruits…). C’est-à-dire qu’il faut manger au moins trois fois moins de graisses que d’autres aliments. Attention il n’y a pas que dans le beurre ou les huiles qu’il y a du gras, le tableau à partir duquel vous aviez calculé votre consommation quotidienne en graisses vous donne la composition en lipides de presque tous les aliments.
J’ai du poids en trop alors que ma collègue qui mange autant que moi est toute mince
Mais les calories ne sont pas les seules en cause. Les graisses jouent en effet un rôle primordial dans la prise de poids.
Vous trouverez ci-dessous une liste d’aliments qui, non seulement apportent beaucoup de calories, mais sont aussi facilement stockés dans les adipocytes qui sont, rappelons-le, les cellules graisseuses.
La quantité de graisses ingérées devrait se situer autour de 60 à 65 g par jour soit à peu près le quart de ce que l’on consomme au cours d’une journée.
Lorsque l’on mange trop gras, les graisses alimentaires sont stockées dans l’espoir hypothétique d’être utilisées un jour.
Il n’est pas question de crier haro sur les graisses. Elles sont nécessaires à la vie du corps humain. En revanche la qualité de celles-ci est essentielle. Toutes les études récentes montrent que jamais la formule « ni trop, ni trop peu” n’a été aussi appropriée que dans le cas des graisses consommées. Ainsi les lipides constituent la pierre angulaire d’une alimentation réussie. Dans un premier temps, il importe de savoir les reconnaître afin de ne pas les accumuler dans l’organisme.
Beaucoup de personnes sont convaincues de ne pas manger gras.
Voici un petit exercice qui ne vous prendra qu’une quinzaine de minutes pour savoir réellement ce qu’il en est.
Jeu :
Calculez à l’aide de cette table le nombre de gramme de graisses que vous avez mangé hier.
Si vous n’avez pas trouvé certains aliments c’est qu’ils ne contiennent pas de gras comptez alors 0.