Comportement alimentaire : Satiété
La satiété est un état de non-faim qui détermine la période post alimentaire pendant laquelle le corps exprime un «non-besoin». Contrairement au rassasiement, la satiété procure une sensation de bien-être, de plénitude. Cet intervalle postprandial est proportionnel a la taille du repas effectue, mais ne présume pas de la taille du prochain repas.
Une fois la prise alimentaire déclenchée par le signal de faim, le repas est amorce avec un débit d’ingestion rapide, motive par les sensations de faim et de plaisir. Au fur et a mesure que l’une et l’autre disparaissent. le rythme se ralentit, jusqu’à l’extinction de la motivation de manger : c’est le rassasiement.
Concrètement, le corps stimule un comportement alimentaire adapte a ses besoins nutritionnels grâce aux papilles gustatives : faisant office de régulateurs sensoriels, elles révèlent un plaisir de saveur et non de texture. Lorsque les apports nécessaires sont atteints, les bourgeons du gout situes sur la langue, qui ont pour rôle de detector les saveurs (amère, sucrée, acide ou salée), se ferment et cessent donc de transmettre l’information «plaisir ». La perte de sensation, qui indique que les réservoirs ont été réapprovisionnes en carburant, provoque l’arrêt de la prise alimentaire.
Le rassasiement peut se manifester avec un aliment alors que l’appétit est stimule par un autre. Lors d’un repas, par exemple, on a faim pour l’entrée, jusqu’à cette sensation de démotivation. Puis, les papilles gustatives se rouvrent pour le plat principal et se referment a nouveau a rassasiement. Au dessert, l’appétit est stimule encore une fois, avant l’arrêt final. Le rassasiement régule ainsi, par la notion de plaisir, l’apport qualitatif et quantitatif alimentaire en fonction des besoins physiologiques.
II est contrôle par le centre décisionnaire cérébral, l’hypothalamus. Ce dernier utilise le système hormonal comme informateur chimique et le systeme nerveux, comme régulateur qualitatif. En période alimentaire), les denrées ingérées subissent une première phase de digestion au niveau de l’estomac,^ ou elles sont transformées en nutriments. Protéines, lipides, glucides et fibres sont identifies par les parois gastriques et un influx nerveux informe alors l’hypothalamus du niveau des apports de chaque nutriment. La fréquence et l’intensité de chaque influx nerveux correspondent a un nutriment précis. Celui des protéines ou des fibres, aliments dits satietogenes, est trois ou quatre fois plus important que celui correspondant a l’ingestion d’un glucide simple. Le « stop », par exemple, est plus marque lors de la consommation d’un steak accompagne de tagliatelles que pour des spaghettis à la crème.
Si la prise alimentaire se poursuit après rassasiement, 1’apport alimentaire dépasse les besoins nutritionnels physiologiques et le plaisir se transforme alors en déplaisir. Une sensation d’inconfort digestif apparait: le réservoir déborde de carburant alimentaire ! Pour certains, le déplaisir se transforme en dégout.