Cholestérol : du bon et du mauvais
Le cholestérol a longtemps été désigné comme l’ennemi mortel de l’organisme, et en particulier celui du cœur et des vaisseaux. Résultat, le fameux « taux de cholestérol » est devenu l’obsession des amateurs de bons petits plats. Or, on sait aujourd’hui que ce damné cholestérol est en fait indispensable à la vie de nos cellules dont il assure la protection en entrant dans la constitution de leur enveloppe. Ce cholestérol appartient à l’immense famille des graisses qui se promènent dans le sang. Il en existe près d’une centaine. Les unes proviennent des aliments que nous absorbons. Les autres sont fabriquées par l’organisme. Si le cholestérol a mauvaise réputation, c’est parce qu’il a une fâcheuse tendance à se déposer sur les parois des artères et d’être par conséquent responsable de l’artériosclérose qui bouche progressivement les vaisseaux. En réalité, seul le « mauvais » cholestérol, constitué de molécules légères, est responsable de l’artériosclérose. Heureusement, il existe aussi un « bon » cholestérol qui lui, est constitué de molécules lourdes qui se chargent du nettoyage des artères en entraînant avec elles les mauvaises molécules.
En conséquence, le dosage du cholestérol n’a une signification que s’il distingue le « bon » et le « mauvais ». Mais plutôt que d’attendre avec angoisse les résultats des analyses, mieux vaut prendre quelques précautions permettant d’éviter les surprises désagréables. Comment cela ? D’abord en surveillant son alimentation, surtout si l’on a tendance à l’embonpoint, facteur qui augmente le risque d’artériosclérose. Pour éviter le « mauvais » cholestérol, éliminer les fromages, la charcuterie, les autres viandes grasses, les œufs à la coque, et surtout, l’alcool qui, contrairement à ce cuit’ croient les adeptes du « trou normand », ne dissout pas ks graisses. Sachez aussi que le tabac est un facteur aggravant pour l’artériosclérose des jambes où l’obstruction des artères se nomme « artérite ».