Cancers digestifs inopérables
Dans les cancers digestifs inopérables, la diétothérapie sera différente :
— selon qu’il s’agit d’un patient traité par radiothérapie et/ou chimiothérapie ;
— ou d’un patient pour lequel il n’existe plus de possibilité thérapeutique.
Malades traités par chimiothérapie et/ou cobaltothérapie
Principe
Quel que soit le siège du cancer sur le tube digestif, les principes de la diétothérapie seront les mêmes :
— Avant d’entreprendre le traitement, il faut restaurer l’état nutritionnel du patient en lui prescrivant, si possible, un régime hypercalorique et hyperprotéique du même type que celui employé dans les dénutritions protéiques, par voie entérale à faible débit continu. En cas d’impossibilité, on emploiera la voie parentérale.
— En cours de traitement, si la reprise de l’alimentation orale est possible, la diétothérapie devra :
— lutter contre l’anorexie (on présentera au patient des menus variés et appétissants, tenant compte des modifications de goût, voire des dégoûts, fréquents chez ces sujets) ;
— assurer un apport calorico-azoté d’au moins 2 500 calories et 120 g de protéines par 24 h ;
— compenser les pertes en nutriments, vitamines, sels minéraux, liées à une malabsorption, par voie entérale ou parentérale si nécessaire.
Modalite pratique
* La reprise de l’alimentation orale, quand elle est possible, se fera progressivement : d’abord liquide, fractionnée et sans résidus stricte, elle deviendra progressivement pâteuse, molle et sans résidus large, puis solide et sans fibres large.
La durée de chaque étape sera fonction de la tolérance personnelle du patient.
* L’élargissement du régime vers un régime de type normal sera possible dans certains cas, mais le plus souvent, certaines restrictions persisteront, fonction de la localisation du cancer sur le tube digestif.
Vidéo : Cancers digestifs inopérables
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