Beta-carotène ou provitamine A
Le béta-carotène est un précurseur de la vitamine A. Par rapport à celle-ci, il présente de gros avantages.
Il n’y a pas de risque de toxicité dans l’organisme en cas d’accumulation.
Il a un rôle antioxydant :
Comme toute mécanique consommant de l’énergie, le corps produit des substances toxiques, un peu comme les gaz d’échappement d’une voiture. Ces matières appelées radicaux libres sont corrosives pour l’organisme et créent une oxydation. Ainsi, les graisses, le cholestérol sanguin se révèlent plus toxiques s’ils sont oxydés.
On sait pertinemment qu’une huile qui est rance s’est oxydée et n’est pas consommable. Certaines vitamines et certains sels minéraux ont, en autre, pour mission de jouer le rôle d’éboueur et de débarrasser le corps de ces radicaux libres. Plusieurs études ont été menées par différents pays pour comprendre et évaluer le rôle de ces antioxydants. Les résultats sont parfois contradictoires lorsqu’ils sont utilisés plus ou moins isolément. Or les antioxydants forment une grande famille collégiale ou chaque membre dispose d’un droit de veto.
Tout se passe comme si chacun d’eux disposait d’une clef d’un coffre fort muni d’autant de serrures. Chaque fois qu’une clef est introduite, le coffre s’ouvre un peu plus. Mais aucune ouverture ne peut être complète sans que toutes les clefs soient réunies. Dans ce dernier cas plusieurs travaux ont montré que les antioxydants jouent un rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers.
Normalement la charge électrique de la matière est neutre. Cependant, il arrive qu’un électron se perde. L’atome ou la molécule est devenue instable électriquement et n’aura de cesse de retrouver cet électron qui lui fait défaut. Cette nouvelle substance s’appelle un radical libre. Il va le puiser là où il le trouve c’est à dire le plus souvent sur votre organisme et plus particulièrement sur les lipides des membranes cellulaires dont certaines molécules vont devenir à leur tour instables. Cette théorie de « stress oxydatif » explique en partie les phénomènes du vieillissement cellulaire et donc de l’organisme ainsi que la formation de certains cancers, l’altération de certains programmes génétiques, l’allergie ainsi que certaines maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer Les antioxydants empêchent soit la prolifération de radicaux libres soit la propagation de la réaction en chaîne.
Il existe plusieurs radicaux libres. Le sigle ° représente l’électron célibataire qui caractérise le radical libre.
– Il s’agit d’un atome d’oxygène ayant reçu un électron en trop. Cet anion superoxyde (0°2 ) qui se génère au fur et à mesure des réactions libère l’énergie dans l’organisme.
– Le radical alkoxyle (RO°) ; la lettre R représente un acide gras polyinsaturé.
– Le radical pyroxyle (ROO°).
– Les rayons du soleil agissent sur les molécules d’eau pour engendrer le radical hydroxyde (OH°), très oxydant qui attaque aussi bien les acides gras que les protéines des gènes ; La lettre H représente ici un atome d’hydrogène. Le fer et le cuivre favorisent la formation de ce radical toxique.
– Les radicaux d’oxyde nitrique (NO°) réagissent avec l’ion superoxyde pour former un nouveau radical libre très puissant.
– Le radical peroxynitrite (ONOO°) est utiliser par les globules blancs pour détruire les indésirables risquant ainsi d’endommager l’organisme.
Les toxiques employés le sont malheureusement pour le corps lui-même. Parmi ceux-ci le radical peroxynitrite abîme les protéines et les gènes ; Il joue un rôle dans la formation de l’athérosclérose, de certaines maladies inflammatoires et de dégénérescence du système nerveux.
– L’oxygène singulet (‘O2) libéré notamment sous l’effet des ultraviolets. Si l’on veut être puriste, il ne s’agit pas d’un radical libre au sens propre du terme mais plutôt d’une espèce libre de l’oxygène. Cette forme est responsable des altérations de la peau comme la formation des rides ou encore l’élaboration du cancer cutané. Les globules blancs peuvent aussi en fabriquer.
– Le peroxyde d’hydrogène (H2O2) ressemble à l’eau avec un atome d’oxygène supplémentaire ; Il peut à l’occasion se transformer en radical hydroxyle.
– L’hypochlorite (HOCI).
Ces trois dernières formes sont plutôt des formes oxydantes de l’oxygène.