Arthrose, douleurs chroniques et vieillissement, action anti-inflammatoire: Arthrose et fibrinogène
L’harpagophytum procumbens
Encore appelé griffe du diable, elle est utilisée en médecine traditionnelle africaine, car provenant du désert du Kalahari en Afrique du Sud. Cette racine a une action anti-inflammatoire et antalgique en cas de douleurs articulaires, du genou et de la hanche, lombaires ou de céphalées. Elle serait aussi efficace que certains médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens (ibuprofène, vioxx), ce qui permettrait de réduire les doses de ce type de traitement chez certains patients, notamment dans l’arthrose de hanche et du genou. Une nette diminution de douleurs lombaires a pu ainsi être notée après la prise de 2 400 mg d’harpagophytum durant quatre semaines.
Les deux ingrédients actifs de l’harpagophytum sont l’harpagoside et le béta-sitostérol, qui auraient tous deux des propriétés anti-inflammatoires. Contre-indications : elle ne doit pas être utilisée en cas d’ulcère gastrique, de traitement anticoagulant ou antidiabétique.
Les acides gras essentiels
Il s’agit notamment des oméga 3 (EPA, DHA) et oméga 6 (GLA : acide gamma linoléique) qui inhibent les cytokines anti-inflammatoires et peuvent diminuer à la fois les taux de Protéine C Réactive et de fibrinogène. Ainsi, l’acide gamma linoléique réduirait l’inflammation et l’usure articulaire, grâce à la synthèse de prostaglandines El et E3 et à l’inhibition des prostaglandines pro-inflammatoires E2.
Les oméga 3, présents dans les huiles de poissons et certaines huiles végétales, réduiraient les taux sanguins d’homocystéine, marqueur de l’inflammation tissulaire et du risque cardio-vasculaire et cérébral. Ils auraient une action anti-inflammatoire. Ainsi, un traitement de trois mois par oméga 3 a permis de voir diminuer la raideur et la douleur articulaires de patients souffrant de douleurs rhumatismales. D’autres études ont montré que les patients qui consommaient régulièrement des oméga 3 diminuaient leur prise d’anti-inflammatoires non-stéroidiens, par rapport à des sujets qui n’en prenaient pas. Ils auraient notamment cet effet grâce à leur faculté d’inhiber les cytokines pro-inflammatoires (TNF alpha et IL 6).
La bromelaïne
Il s’agit d’une enzyme protéolytique (qui digère les protéines) retrouvée dans l’ananas. Il s’agit d’un anticoagulant naturel qui agit en diminuant le taux de fibrinogène. Elle aurait une action anti-inflammatoire utile dans les contusions musculaires et l’arthrose.
Posologie: 2 000 à 3 000 MCU par jour.
Le curcuma
Il s’agit d’une épice connue depuis longtemps dans les traditions orientales, surtout en médecine chinoise et indienne. Elle a une action anti-inflammatoire en inhibant l’activité et la synthèse de plusieurs enzymes responsables de l’inflammation. Elle a aussi des effets antioxydants et anti-carcinogènes.
Posologie conseillée: 900 à 1800 mg par jour.
Il doit être utilisé avec prudence en cas de traitement anticoagulant.