Après l'avortement
Un avortement spontané déclenche le même phénomène qu’un accouchement. La souffrance physique est moindre, mais le choc est pire. On dit qu’un avortement, spontané ou provoqué, c’est une voiture contre un arbre, et d’autant plus qu’il survient plus tardivement. Un avortement n’est jamais physiologique. Certes, un placenta qui sécrète au quatrième, cinquième mois, crée un bouleversement hormonal beaucoup plus important qu’au bout d’un mois. Mais il y a toujours bouleversement hormonal, avec un retentissement plus ou moins grave suivant la phase à laquelle l’avortement s’est passé. Une grossesse coupée au cinquième mois, c’est terrible, aussi bien au point de vue hormonal qu’au point de vue psychologique.
En dehors du problème religieux, social, légal, un avortement est toujours mauvais, c’est un pis-aller. Certes, il vaut mieux faire un bon avortement qu’avoir un enfant qui va naître dans de mauvaises conditions, ou gâcher sa vie. Mais il vaut encore mieux prévenir que guérir.