Anti-âge : la maladie d’Alzheimer et l’inflammation
Des médecins étudiant des populations de patients atteints de la maladie d’Alzheimer se sont rendus compte que les patients prenant des anti-inflammatoires anti-arthrosiques avaient tendance à développer la maladie plus tardivement que ceux qui n’en prenaient pas. Le blocage par des anti-inflammatoires de la formation de plaques amyloïdes, spécifique de la maladie d’Alzheimer, pourrait peut-être limiter, ou du moins retarder, l’apparition de troubles cognitifs.
Dans le cerveau ce seraient les cellules gliales qui permettent de nourrir les neurones, qui joueraient le rôle des macrophages de la réaction immunitaire, entraînant la libération de cytokines qui attireraient d’autres cellules immunitaires, à l’origine du processus inflammatoire. Certaines personnes seraient plus sensibles aux plaques amyloïdes que d’autres du fait d’une prédisposition génétique, ou peut-être du fait d’une infection bactérienne chronique, à l’origine d’une inflammation chronique.
Les études préliminaires indiquent que de faibles doses d’aspirine et de capsules d’oméga 3, toutes deux connues pour diminuer les cytokines, pourraient réduire le risque d’apparition d’une maladie d’Alzheimer. Mais elles devraient être prises dans un but préventif, bien avant l’apparition des troubles neurologiques.